Le plus bel âge de la vie

 

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liste commune

 

avoir une vie de chien / la bourse ou la vie

on n’a qu’une vie / à la vie à la mort

tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir

vis tes rêves / la vie de château

chienne de vie / la vie devant nous

 

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"À votre avis, quel est le lus belle âge de la vie"

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« On a qu’une vie ». Chacun à la sienne, unique, devant soi, remplie de souvenirs délicatement stockés dans des cases rangées en fonction de l’âge, des circonstances, des évènements, des personnes concernées. Pour définir la période, la belle période de la vie qu’on aime, on ne peut qu’imaginer des évènements futurs ou qu’extraire des bons souvenirs du passé. Et de se laisser influencer par Jacques BREL lorsqu’il exprime « Ce qui compte dans une vie ? C'est l'intensité d'une vie. Ce n'est pas la durée d'une vie. » N’est-ce pas un idéal à atteindre, de vivre sa vie intensément, passionnément. C’est pouvoir faire des choix compatibles avec son existence variable suivant les périodes. S’approcher du bonheur, élément fugitif, éphémère, qui nous glisse entre les doigts comme une savonnette, bien souvent quand on ne s’y attend pas. Chacun mène sa vie, en se fixant des objectifs essayant de les réaliser en faisant de son mieux, sans trop se préoccuper de celui qui subit « une chienne de vie » marquée par des aléas plus ou moins intenses pour satisfaire ses besoins élémentaires (manger, boire, dormir, en bonne santé…).

Alors, pourrait-on concilier les arguments de ceux qui revendiquent le « droit à la paresse », avec ceux qui passent une partie de leur vie intense à travailler! Celui, qui à son rythme réalise tranquillement une activité laborieuse pour s’abandonner dans une paresse intense accompagnée de fantasmes rêvés pour reconstituer ses forces. On se souviendra à titre d’exemple que cela n’est pas si mal « d’avoir une vie de chien », si on se réfère à la vie menée par le chien fidèle à son maître Philippe Noiret dans Alexandre le bienheureux. On a compris qu’il ne changerait pas sa vie pour « une vie de château » et je ne suis pas sûr de sa réponse s’il devait choisir entre « la bourse et la vie ? ».

Et s’il me fallait fermer la boucle sur l’intensité d’une vie pour en extraire la période qui est la plus belle, je redonnerais à nouveau la parole à Jacques Brel « on ne réussit qu'une seule chose, on réussit ses rêves » avec une subtilité importante lorsqu’il nuance les définitions  pour ceux qui veulent se raccroche à l’expression « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». En effet, « la différence énorme entre l'espérance et le rêve. Le rêve, c'est une chose qu'on a en soi, qu'on a envie de projeter, de réaliser, de concrétiser ce qui souvent nécessite, une intense ténacité, une volonté, une détermination sans faille.

En attendant qu’arrive le jour ou chacun pourra construire son avatar qui sera programmé pour satisfaire au cours de sa vie l’intégralité de ses besoins virtuels récupérés au cours des vies nocturnes remplis de rêve ou tout est permis avec l’intensité souhaitée, il faudra continuer à se satisfaire de notre belle vie réelle accompagnée de ses petits bonheurs et de ses grosses peines, ou de l’inverse, suivant les périodes ou les circonstances.

Le plus bel âge pourrait être celui ou se matérialise « ici et maintenant » la vie qu’on a envie de vivre à sa manière.

Christian

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Image par mohamed Hassan de Pixabay

 

 

  Quel est le plus bel âge de la

                     Vie ?

  Le plus bel âge de la vie... ou des vies ? ON N'A QU'UNE VIE ? Vraiment ? De la naissance jusqu'à la mort, elle nous fait bouger, changer, modifier notre chemin, bifurquer, espérer, désespérer... CHIENNE DE VIE ! Mais heureusement il y a la nuit... le temps des rêves ! Non, pas le temps des cauchemars mais celui des belles histoires qui, bien que furtives et ô combien fugitives, nous transportent dans un monde où le Bonheur nous appelle et nous sourit tel un soleil attendri. " VIS TES RÊVES ", dit-on. Oui, bien sûr ! Mais si les rêves devenaient réalité, ne serait-ce pas de pures rêveries ? Et pourtant LA VIE EST DEVANT NOUS. Elle nous tend la main puisqu'elle nous a été offerte et nous emporte dans ses tourbillons féériques, ceux qui nous livrent LA VIE DE CHÂTEAU : joies, opulence, sérénité... Tourbillons parfois sombres et tristes, creux de vagues qui viennent elles-mêmes heureusement mourir sur la grève et se laisser oublier. Car, oui, TANT QU'IL Y A DE LA VIE, IL Y A DE L' ESPOIR. L'âme doit toujours être porteuse de cette espérance qui guide toute notre existence et nous permet ainsi d'avancer sur notre chemin et de lui donner un sens. Quoi qu'il en soit, UNE VIE EST TOUJOURS DEVANT NOUS. On la traverse, on la croise, on la devine mais surtout on y croit : c'est cela le plus bel âge de la vie !

Syrinx

 

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Sea-sickness bag, Merseyside Maritime Museum

 

 

    On n’a qu’une vie. Parait-il. Pour être plus précise et ne froisser personne, disons que l’on n’a qu’UNE vie matérialisée sur Terre.  En fait,  c’est à peu près sûr, d’ailleurs  des tas de philosophes l’ont dit avant moi. En mieux. C’est donc de cette vie là que nous allons un peu parler, à travers quelques expressions toutes faites et réflexions  elpéennes saugrenues.

    Courte ou longue, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Certes, et de bonne foi, personne ne peut revenir là-dessus. Cela dit, chacun fait ce qu’il veut de son existence (même si « vie » et « existence », en réalité, ne veulent pas dire la même chose. ( Mais personne ne s’en apercevra, alors glissons).Certes. Alors, c’est bien beau de dire « Vis tes rêves », il faut pouvoir. Tiens, moi qui aurais rêvé faire le tour du monde à la voile…et bien, impossible à cause du mal de mer. A moins de se bourrer de Nautamine. Sauf que l’on passe alors sa vie à dormir, et dans ces conditions, ce n’est plus un rêve. Quoique, finalement…

C’est comme l’expression : A la vie, à la mort.. Je la déconseille formellement, vu le nombre exorbitant de veufs(ves) joyeux (ses) que nous connaissons tous et qui, pour certains, ont proféré cette promesse sans sourciller. On ne peut décidemment se fier à personne.

Bien, ceci étant posé, je pense ,avec moult philosophes, prophètes et autres marabouts (un peu dissidents, c’est vrai) que si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie, aussi, j’affirme avec retard et néanmoins conviction que le plus bel âge de ma vie sera celui où je la quitterai à regret et honni soit qui mal y pense. Amen.

 El Pé

 

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Le plus bel âge

Je crois qu’à chacun des âges de la vie, on peut trouver de la beauté, mais aussi des désagréments. Il me semble donc réducteur de n’en privilégier qu’un seul comme étant le plus bel âge. Ma grand-mère avait coutume de dire : « On n’a qu’une vie ». Je ne crois pas que cela soit tout à fait exact. Il me semble qu’à chaque période, à chaque âge, on peut vivre une vie différente, une nouvelle.

Quand on est enfant, la vie peut être synonyme, la plupart du temps, d’insouciance. Mais elle rime aussi avec un manque de liberté et d’autonomie. Et dans certains contextes, l’insouciance n’est qu’illusoire et bon nombre d’enfants doivent considérer qu’ils mènent une vie de chien : travail à l’usine, impossibilité d’aller à l’école, d’apprendre, de jouer… d’être des enfants en somme. À bien y réfléchir, les termes « vie de chien » ne sont pas toujours appropriés : il est des chiens, dans des foyers aimants, qui mènent une bien meilleure existence.

À l’adolescence, on se dit qu’on va pouvoir enfin vivre ses rêves et surtout qu’on a la vie devant soi. Mais on doit aussi surmonter ce passage si délicat de l’enfance à l’âge adulte, semé d’embûches, avec un corps en pleine mutation et un esprit en construction. Cette période de la vie peut parfois être synonyme de souffrances, avec une difficulté à trouver sa place.

Quand on devient un jeune adulte, on pense qu’on a enfin gagné son autonomie et qu’on va pouvoir mener la vie de château. On se retrouve pourtant vite rattrapé par les contingences du quotidien. Et plus on avance dans l’âge, plus on acquiert de maturité : on aborde l'existence avec plus de recul, parfois même avec une certaine sérénité. Mais le temps nous rattrape, notre corps ne suit plus très bien. Alors, on peut parfois s’emporter : « Chienne de vie ! »

Qu’importe tout cela : à chaque âge de la vie, il faut apprécier ce qui peut l’être et faire fi du reste. Il est sûrement là le secret et non dans cette recherche permanente de l’âge parfait, qui, par définition, n’existe pas. Après tout, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et c’est bien l’espoir qui nous maintient en vie et qui nous fait l’apprécier, à tout âge.

Fabienne

 

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Image par MatissDzelve de Pixabay

 

 

 

 

Instants de vie

Je n’en reviens pas ! Devant moi, un gâteau avec dix grosses bougies, symbolisant dix dizaines. J’ai cent ans et je suis toujours là, entouré de gens qui m’aiment et qui prennent soin de moi.

Je regarde ces bougies l’une après l’autre,  je vois défiler ma vie et je me souviens…

12ans, je suis en 5ème et doit répondre à cette question :

« À quel âge aimeriez-vous rester ? ».

Et je réponds :

« À celui que j’ai »

C’était tentant de rester à la première dizaine, une vie entre des parents et des frères et sœurs aimants, des copains, une école avec des professeurs bienveillants et toute la vie devant nous pour découvrir le monde.

Deuxième dizaine : le moment du « vis tes rêves », des rencontres amoureuses, des passions, de la liberté, où l’on s’échappe du cocon familial tout en sachant qu’il est toujours là pour accueillir nos peines.

Troisième dizaine : du sérieux, de la stabilité et puis pour moi, ce grave accident qui m’a laissé un long moment entre la vie et la mort, mais qui m’a fait comprendre aussi que la vie n’était pas un long fleuve tranquille  et qu’il fallait toujours se dire, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. J’avais la vie chevillée au corps et suis sorti plus fort de cette épreuve. On n’a qu’une vie, dit-on, et bien moi je considère que j’ai en la chance d’en avoir une deuxième.

Ensuite se sont succédées les dizaines suivantes où se sont mêlés bonheurs, malheurs, stress, responsabilités, succès, deuils inéluctables et inhérents à la vie elle-même. Ce ne fut pas la vie de château mais pas non plus une vie de chien.

Puis je me suis retrouvé à 90 ans et j’ai eu l’impression que je n’avais pas vu passer ma vie alors que le moment de quitter cette vie terrestre allait bientôt arriver.

À cent ans, aujourd’hui, je me retrouve un peu comme lorsque j’avais dix ans. Je suis entouré de gens aimants, je n’ai pas de soucis particuliers. Ma vue a baissé, bien sûr, mon audition n’est plus la même, mais c’est la vie !  J’ai encore une tête pour rêver, je ne me préoccupe ni de mon présent, ni de mon futur, inéluctablement tracé.

Serait-ce ça, le plus bel âge de la vie, un moment où l’on s’abandonne, sans se poser de questions, où l’on flotte dans une bienheureuse sérénité, pour quelque raison que ce soit, et quel que soit notre âge ?

 « La vie est tout simplement un mauvais quart d’heure composés d’instants exquis », dit Oscar Wilde, alors moi, je pense que ce sont eux, ces instants, qui   représentent, chacun leur tour, le plus bel âge de la vie.

Gill

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