Atelier de fin de saison

 

trouver le maximum de titres de chansons d’amour. Ecrire une déclaration ou un texte de rupture avec les titres trouvés (20mn)

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« Parlez-moi d’amour mon ange ! » me disais-tu avant de me passer la bague au doigt. Ton regard langoureux qui accompagnait ce cliché poétique en disait long sur les sentiments que tu me portais. Du moins, sur ceux que tu t’employais à me faire avaler…

Donc, ce fut la bague, puis le ménage, les courses, la bouffe, et tout le tintouin pour moi, les matchs de rugby, les soirées tapas avec les copains pour toi. Sans compter les nuits de beuverie d’où ils te ramenaient fin saoul à la maison !

Et bien moi j’en ai marre de te tes dégueulis, de tes cendriers qui débordent, de tes chaussettes et de tes slips sales semés aux quatre coins de la maison !

Et je constate avec amertume que je dois supporter un grand fainéantas, le cul planté dans le canapé à longueur de temps. Sans compter ta grande gueule pour commenter les matchs à la télé, sans compter le jardin croulant sous les herbes, sans compter la fuite d’eau des toilettes qui attend réparation depuis plus de six mois, sans compter le tableau électrique, toujours inachevé, sans compter…

Tu aurais dû me chanter « J’ai deux amours, le rugby et toi (peut-être !) ». J’aurais tout de suite compris.

 

Mouty

 

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J’attaque ma déclaration, par où commencer ; te parler d’amour sur un air de guitare, écrire un hymne à l’amour à bord des gondoles à Venise, crier je t’aime moi non plus sur tous les toits, non,  j’attendrai patiemment de trouver les mots justes, et si je reviens te chercher c’est pour encore et toujours inscrire comme Aline ton prénom sur le sable mouillé, mais une chose est certaine les vagues n’effaceront jamais nos empreintes en bord de plage, en bord de cœur, les vieux amours s’éternisent toujours pour nous.

 

Sylvaine

 

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Quand tu es arrivé, j’ai dit : « bonjour petit moustique, petite boule de poils noirs, tu ne t’appelleras pas oural ouralou, tu n’es pas le chien de Jean Ferrat, mais je sens que je t’aime déjà, petit museau caché dans le T’shirt de ce grand garçon qui n’a pas pu te laisser seul au bord de la route. Tes miaulements ne ressemblent pas tout à fait à un hymne àl’amour mais plutôt à un ne me quitte pas, je suis tout seul. Ne t’inquiète pas, sur ma vie, je vais te donner tout mon amour. Sais-tu que l’amour est cerise, c’est flamboyant, rassurant. Quand on est un petit chat perdu, comme toi, même quand on n’a que l’amour de ses maîtres, on devient un petit chat comblé.

Aujourd’hui, tu as 19 ans et je t’appelle familièrement « mon vieux petit noiraud ». Tu aimes réchauffer ta fourrure au soleil, couché au pied du massif de fleurs que nous appelons « les roses blanches ». Tu ne risque plus de te perdre car tu ne voudrais plus partir. Tu es sourd, tu vacilles un peu sur tes pattes arrière mais pour nous comprendre, il suffit qu’entre nous passe un regard d’amour.

 

Gill

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                                Souvent femme varie, bien fol…

Ti amo mon légionnaire. Tu es, et de loin, ma plus belle histoire d’amour. A tous, je crie : « C’est mon homme !! » et ne rencontre que des regards envieux. Etre avec toi, ne serait-ce qu’un instant est déjà un hymne à l’amour. « Je t’aime à l’italienne » me murmures-tu à l’oreille et ce merveilleux amour, découvert avec toi, grâce à toi, a ma préférence, à l’évidence. Quoique…

 Parce que les mots bleus, hum…finalement, tu ne m’en dis pas beaucoup, et même maintenant que j’y pense ? L’amour avec toi serait plutôt du genre Fais moi mal, Johnny !! Et ce n’est pas tout…Quand je te supplie : « Besame mucho », tu me mords sauvagement et lorsque je crie : « Je t’aime !! », tu me réponds : « Moi non plus ». C’est pas une vie.

 Tout compte fait, tu n’es qu’une Gabrielle en képi blanc, mon cœur et ce ne seront pas tes yeux menthe à l’eau qui me feront changer d’avis ; D’ailleurs, tiens, c’est décidé, je vais refaire ma vie avec l’objecteur de conscience, tu sais, celui qui habite juste en face dans la maison bleue.

 Bon alors, tu n’as pas compris ? Fiche le camp Giac…omo, et ne reviens plus jamais jamais jamais jamais !!!!

            El Pé