Votre "Grand air"
Chercher cinq verbes commençant par « RE »
Les inclure dans un texte où seront présents trois personnages dont le prénom ou le nom commencera par « R »
Et dont le titre sera
« Grand air »
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Image par Gerd Altmann de Pixabay
Romuald
: Tu as
rencontré
Richard
chez les Pignolet hier ?
Renaud
: o...ui oui oui
Romuald : qu'est-ce que tu as
ressenti
à son contact ?
Renaud : Mais... rien de spécial.
Romuald : Tu le trouves normal, ce type ?
Renaud : c'est ton ami. Pourquoi ne serait-il pas normal ?
Romuald : c'était mon ami. Je ne tiens plus à le voir. Tu peux lui
répéter
si tu veux. Je m'en fiche.
Renaud : Pourquoi ?
Romuald : L'autre jour, il me présente à son patron. Pour moi c'était important, tu sais que je
recherche
du travail.
Renaud : C'était plutôt gentil
Romuald : sauf qu’avec l'air qu'il a pris pour me présenter, je me suis senti comme une merde.
Renaud se dit que c'est exactement ce qu'il
ressentait
quand Romuald le présentait à qu'un...
Suzanna
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Grand Air
Roméo aimait Rirette. Il lui faisait des risettes. Elle était repasseuse chez la Reine des Roms, personnage « au Grand Air », revêche et méchante qu’aucun prince royal n’avait voulu épouser, tant vilaine qu’elle était. Ramon Premier. Son palais roulant traversait forêts et rivières. Sur les rives, Roméo regardait sa Rirette assise dans la roulotte ou Rirette rieuse et rayonnante, repassait les robes éclatantes des dames de la Cour. Roméo demanda à la Reine de l’engager à son service. La reine refusa et le pauvre Roméo fut relégué derrière le cortège royal sur sa mule qui s’appelait Reinette, voyant rarement sur la route sa Rirette adorée, repassant pour la Reine. Elle recommanda à son amoureux de se retirer loin du cortège royal.
Roméo, repoussé par la repasseuse se retira dans une retraite réparatrice et trouva près de Vérone une damoiselle charmante, Juliette, de son prénom, qu’il aima au premier regard.
Jean Philippe
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Image par ❤ Monika 💚 💚 Schröder ❤ de Pixabay
L‘histoire de Renée, Rolland, Rosita et Rudy
Dans son jardin Renée charmante veuve retraitée, assise dans son rocking-chair sous le rosier parfumé, raccommode un tablier. Puis elle reprend sa broderie d’un joli coussin rose. Elle se remémore la demande de sa petite fille Roxane d’avoir 1 beau cousin avec une licorne. Mais Renée rouspète et fait rouler sur le côté Rosita la jeune chatte installée confortablement sur ses écheveaux. La broderie ne convient pas à Renée, elle décide de recommencer et de réduire la taille de la licorne. Soudain M. Rolland le voisin l’interpelle derrière la clôture avec Rudy son labrador qui aboie joyeusement pour revoir Rosita qui l’ignore. Renée rougit, elle est timide mais apprécie M. Rolland qui a rédigé avec soins une invitation pour son départ à la retraite et ainsi résilier le bail de son magasin d’antiquités.
M.Christine
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Image par Inge Wallumrød de Pixabay
Rémi était entré depuis longtemps dans la case des retraités, partageant son temps entre ses lectures, ses parties d’échecs, sa musique et ses photos souvenirs. En les regardant, il se replongeait dans ses jeunes années, quand il était moniteur de voile et en faisait découvrir les plaisirs à de jeunes adolescents venant en classe de mer, qui, pour la plupart, n’avaient jamais quitté la ville.
Quel bonheur de les voir respirer le grand air, l’air du large, de les initier à cette activité qu’il aimait tant, de leur faire découvrir les joies de l’Océan. Mais quelle difficulté, parfois, de convaincre les plus peureux, Régine par exemple qui renâclait souvent le matin, que la journée serait magnifique. Que de fous rires du groupe qui aimait se repaître des petits cris de Roxanne, chaque fois qu’elle recevait un paquet d’embruns qui trempait sa chevelure blonde savamment coiffée.
Avant de partir en mer, Rémi ne cessait de rebattre leurs oreilles de conseils de sécurité. Il avait de la chance, tous étaient attentifs, aucun ne bavardait. Sans doute n’aurait-il pas la même écoute aujourd’hui, ni le même lien avec ces jeunes. Le comportement des élèves avaient changé depuis.
Pour lui, cela avait été une période bénie où il s’épanouissait dans son travail. Il avait profité de l’air vivifiant de l’Océan, exposé au soleil un corps bronzé presque toute l’année, respiré cette odeur caractéristique qu’il aimait tant et senti dans ses cheveux ce vent permanent qu’il trouvait si agréable.
Maintenant, il était « remisé » si l’on peut dire, dans sa maison du bord de mer. Mais il y était heureux car il la partageait avec Raffaella, sa femme, qu’il avait rencontrée à l’école de voile, au cours d’un stage qu’elle avait effectué avec lui.
Ils se promenaient souvent sur la plage, tous les deux, et pouvaient profiter, encore, du grand air.
Gill
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