La rencontre

 

Faire quatre groupes de deux mots dont chacun n’a

 

qu’une lettre différente

 

Exemple :            maTin / maLin           soiR / soiE

 

 

Annoncer tout d'abord  vos 4 groupes de mots établis sous cette forme

 

En incluant ces 8 mots, écrire un texte

 

 ayant pour thème: " Rencontre(s)"

 

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Image par spencer de Pixabay

 

 

                                                             Rencontre du Troisième Type

 

penser/panser- lopin/lapin- bulle/bille- sans/sang

 

             « Jeune femme physique et caractère agréables, facile à vivre et romantique,  souhaiterait faire connaissance de monsieur sérieux, bien sous tous rapports, en but d’échange et de partage. Qui sait, Frais minois vous attend peut-être déjà ? Pour contact, écrire au journal qui fera suivre. »

 (En quatre mois, il y eut en tout et pour tout trois réponses à cette annonce.)  

X   X   X

                                       1ère rencontre

Le 4 Novembre :

         « Monsieur, j’ai bien reçu votre lettre dont je vous remercie. Je dois vous avouer qu’elle n’était pas la seule, mais tout de suite, c’est elle que j’ai retenue. Toutefois, avant de décider d’une rencontre, comme vous le suggérez, j’aimerais que nous procédions à un petit échange épistolaire (et de photos, ah, ah !) afin d’un peu mieux nous connaitre. Je joins déjà la mienne à ce mot.

Amicalement vôtre,  Armande, alias Frais Minois. »

Le 1 Décembre

         « Monsieur, j’ai le regret de vous informer de ma décision de ne pas donner suite à notre relation. En effet, cette rencontre de tout-à-l’heure  devant un supermarché m’amène à penser qu’étant à l’évidence nullement faits l’un pour l’autre, nous devons sans tarder panser les blessures de notre désillusion. Brisons-là, Monsieur. Navrée. Armande.

PS : Je joins la photo que vous m’aviez envoyée. Etait-ce bien vous ? Si oui,  je constate avec consternation que les dégâts opérés par le temps sont bien affligeants !!

                                      2ème rencontre

Le 15 Janvier

      « Monsieur, merci pour le lapin que vous m’avez posé. Je réalise qu’en réalité, vous  n’en n’aviez qu’après mon argent. Le malentendu est donc à présent dissipé.  En effet, je ne sais ce que vous avez pu imaginer lorsque je vous avais dit posséder un lopin de terre ; en revanche, j’imagine fort bien votre déception en découvrant qu’il s’agissait d’une concession au cimetière…Vous êtes un triste sire, Monsieur ! Vous vous prenez pour un héros de roman alors que vous n’êtes même pas digne de figurer un personnage de seconde zone dans un album du genre de Bulle et Bille !!!! Je ne vous salue pas.

           Armande Adelaïde Anastasie de Vignerot Du Plessis »

                                         3ème  rencontre

Le 10 Mars

« Mon Maurice, c’est toi que j’attendais !!! Toi qui as su sans  un mot, me prendre dans tes bras lorsque je t’ai fait part de mes doutes et de mes  phantasmes.  Oh toi, tu es un homme, un vrai, mon cracheur de feu chéri,  mon avaleur de sabres adoré !!!

      Le temps de régler quelques affaires en cours et je te rejoins sur les routes. Surtout, ne te fais pas de mauvais sang, je me suis entrainée à faire la roue et jongler avec des poignards !!! A bientôt ! Toute à toi : Ta Louloute. »

X   X   X

       Et maintenant, pour conclure, un vieil adage, un peu bébête, mais bon…

            « Jamais deux sans trois et la troisième c’est la bonne. »

  El Pé

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Pont de Meung-sur-Loire

wikimédia

 

 

Reine/peine   roux/doux   moire/loire    roi/moi

 

Brève rencontre

J’l’ai rencontrée par hasard sur le pont de Meung

Le pont de Meung-sur-Loire,

En tendant sa blanche main, elle m’a dit, viens, 

Allons danser ce soir »

 

Ses longs cheveux frisés avaient des reflets roux,

Sa courte robe en moire

Soulevée par le vent laissait voir ses genoux

Gainés de longs bas noirs.

 

« Dis-moi mon bel ami, veux-tu être mon roi,

M’embrasser sur la joue,

Sans m’imposer de lois, te consacrer à moi,

Me dire des mots doux ? »

 

« Je dépose à tes pieds mon cœur et mes richesses

Et t’offre ma maison,

Et de toujours t’aimer, je te fais la promesse,

Jusqu’à la déraison »

 

« De maison ne veux point, moi je veux rester libre

Libre comme le vent,

Et je n’accepte pas qu’on m’empêche de vivre

De vivre du bon temps »

 

Alors elle s’est enfuie très loin du pont de Meung

Du pont de Meung-sur-Loire,

Dans un souffle elle m’a dit, je ne te laisse rien

Pas un seul brin d’espoir.

 

Je suis resté tout seul, tout seul avec ma peine

À contempler la Loire.

Un beau matin j’avais crû rencontrer ma reine

Disparue dès le soir.

Gill

 

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UNE RENCONTRE

 

Bulle  = Balle           Moire  = Moine         Matinée  =  Satinée                   

Bison  =    Tison        Folle  = Molle         Coupe  =  Soupe       Clone  =  Cloche         Bras  =  Draps

 

Père Patrick était un Moine d’un couvent perdu dans la montagne qui priait pour les hommes et le monde. Ils étaient seulement une quinzaine de prêtres et recevaient pour de courtes retraites des citadins souhaitant faire une halte dans leur vie. C’était l’heure de la soupe et la cloche avait déjà sonné 2 fois. Sans montre, il regardait la lune entourée d’un halo satiné et pensa qu’il était près de 19 heures. Il revenait de la blanchisserie avec des draps propres pour les retraitants. Il marchait rapidement sous le cloitre et quelque chose roula sous son pied, il faillit tomber mais un bras solide le retint et l’aida à retrouver son équilibre.

Il fit ainsi la connaissance de Vincent le Toulousain, retraitant qui avait perdu sa balle dans l’obscurité du cloitre. C’était elle qui avait roulé sous le pied du Père Patrick.

-      Mais c’est quoi cette balle ? demanda le moine curieux

-      C’est une balle molle et il faut la malaxer pour assouplir la main, pour faire travailler en douceur, après une opération ou pour soulager l’inflammation…, lui expliqua Vincent qui était kiné.

Cela intéressa bien le père Patrick mais il pressait le pas attiré par les effluves et la chaleur des tisons de la cheminée venant du réfectoire. Le lendemain, il fit plus amples connaissances avec Vincent qui devient au fil du temps un bon ami et qui lui fournit une balle à malaxer pour soulager ses crises d’arthrose.

M-Christine

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Image par Peter van Briel de Pixabay

 

 

Faire/taire   manger/ranger   rire/pire   passer /masser

 

               10H. Comme hier et demain, je vais faire mon footing. Confinement oblige, dans le couloir : 62 mètres moquettés, des photos aux murs, une porte-fenêtre au milieu.

       Me taire pour garder mon souffle, 90 pas aller, 90 pas retour. Accélération, ralentissement, montée des genoux, fléchissement, je passe, je repasse. Je regarde les photos des rugbymen en action. Les muscles sont vraiment la beauté de l’homme.

       Une dame va à la buanderie : « Comment allez-vous ? » « Bien, l’inactivité pèse. ». Puis un monsieur dit une blague : « Qui est le champion mondial ? » Silence. « Le virus ». On rit, cela fait du bien.  Ma voisine ouvre sa porte : « Ce n’est pas fini !». Je réponds : «  Ce pourrait être pire. ». Obstinément, je creuse mon sillon dans la moquette. J’espère que je n’en paierai pas le remplacement.

       20 passages, j’arrête, je rentre. Personne pour masser mes jambes. Je vais ranger, manger, réfléchir.  Je dois marcher plus car je m’entraine pour le marathon du corridor, qui remplacera celui de Paris.  42,195 km, c’est long.

       Comme l’on disait avant la guerre (celle d’avant le coronavirus) « Je vaincrai parce que je suis la plus forte. ».

        A défaut de sortir, je peux rêver…

 Line

 

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fiction / faction   âge / ace    fade / fado   bois / boas

 

Il  était  8h17 du soir, lorsque comme à l'accoutumée je montai dans le train de "grande ligne" qui me laissait dans la petite gare d'une banlieue parisienne. Depuis un an, ne supportant plus de vivre dans une grande ville,  je décidais d'emménager à plus de cent kilomètres de mon  lieu de travail, dans un havre de paix, un petit paradis, où les chants d'oiseaux, à mon coucher, ainsi qu'à mon réveil me détendaient et me ravissaient tous les jours.

Choisissant un coin- fenêtre, je  remarquais que les sièges étaient différents, d'une autre couleur, plus confortables. Je me dis : "Tiens la SNCF nous gâte en ce moment !"

Sans me poser plus de questions, je m'assis et sortis mon roman préféré. Très absorbée par ma fiction Russe, je ne voyais pas le paysage défiler. Au bout d'une bonne heure, je levai les yeux avec le sentiment, d'une situation inhabituelle, spécialement la vitesse excessive de ce train, puis regardant autour de moi, quelle ne fut pas ma surprise, de rencontrer le regard bleu vif d'un collègue de travail Allemand, en mission pour trois ans, dans notre département. Il vint vers moi et me demanda :

"  –  Bonsoir Christine où allez-vous ?

   Je rentre chez moi, M. von Nebel   

   Ach so ! Moi aussi Christine, c'est vendredi, je rentre chez moi comme toutes les semaines. Mais Christine où habitez-vous ?

      Vous être dans le "Thalys" en direction de Cologne.! "

 Je le regardai, hébétée, ne sachant que dire et surtout très embarrassée;  M. von Nebel était un Monsieur discret et respectueux, était jeune mais on ne lui donnait pas d'âge, toujours très chic, dans ses costumes sombres, il avait beaucoup de classe. Lorsqu'il s'exprimait en Français, la petite pointe d'accent, ponctuant ses phrases et son sens de l'humour le rendait encore plus charmant.

Je restais, ainsi médusée, au bord des larmes, ne pouvant articuler un mot.  M. von Nebel déplaça son pardessus afin de me permettre de prendre place à côté de lui. Il essaya de calmer la panique qui me gagnait, et éclaira ma confusion en m'expliquant, qu'en effet, depuis le 1er avril, aujourd'hui, le "Thalis" avait remplacé "mon" train sur la voie Nr 1.

Puis il me montra le côté positif de mon erreur, il me consola en souriant :

" Mais Christine ce n'est pas si grave, nous avons cette semaine un weekend de trois jours, vous viendrez chez moi, je suis grandement logé, et je vous ferez visiter Cologne et sa région. Sur les rives du Rhin, il y a des châteaux magnifiques, et je vous montrerai  le rocher de la "Lorelei", en connaissez-vous la légende ? Il y a aussi la "Weinstrasse", et vous dégusterez les vins Allemands, sur les coteaux du Rhin, il y des petits villages avec des estaminets charmants. :" 

M. von Nebel me fit beaucoup d'éloges de toute cette région. Je pensais, mais nous n'avons que trois jours ! puis il continua

" Je suis heureux Christine de ce qui est arrivé, car voyez-vous, j'ai toujours voulu vous inviter pour un diner,  ou un café à la pâtisserie de Vienne à Paris, mais je n'ai jamais eu cette chance, car après le travail, vous rentrez très vite, quelquefois cela me rendait morose."

Ecoutant ce monologue, je ne pus que me taire, était-ce une déclaration ?

D'être ainsi protégée je me sentis réconfortée.

"Christine désirez-vous un café ? la voiture-bar n'est pas très loin, nous pourrions nous y installer, et regarder le paysage défiler plus agréablement, devant un café crème, qu'en pensez-vous ? Vous pouvez m'appeler Alex, cela me ferait plaisir .Bien sûr lui répondis-je, timidement tout de même.

Le voyage se déroula, plus rapidement que j'avais imaginé, Alex me décrivit un peu sa vie, trop  fade à ses yeux, il avait tellement idéalisé cette mission en France, et il se rendait compte, que le temps passait sans surprise, presque routinier, une semaine de travail intense, puis retour chez lui pour le weekend. J'eus très vite l'impression qu'il souffrait de solitude, comme moi, cela déclencha en moi une complicité immédiate. A la moindre petite anecdote, nous éclations de rire, ce qui ne m'étais pas arrivé depuis déjà quelques mois, j'avais trop tendance à me réfugier dans la lecture, et trop souvent je sombrais dans un état d'âme qui ne laissait aucune place pour une éventuelle relation.

Le train arriva enfin à sa destination. Chez Alex, je me trouvai dans un appartement cossu, meublé avec goût et soin. Le maître des lieux, me désigna les quartiers réservés aux invités, où je trouvai une jolie chambre douillette avec tout le nécessaire de toilette, qui me faisait défaut, et des vêtements de nuit. Alex avait l'habitude de recevoir. Nous nous dîmes bonsoir, en échangeant un regard de connivence.

De fatigue, je sombrai très vite dans un sommeil, lourd d'émotion,  surtout de questions.

Une odeur de café, de toasts grillés me réveilla. La luminosité à travers le store me fit craindre d'avoir dormi trop longuement, chose embarrassante en tant qu'hôte, mais ce n'était pas le cas, il n'était seulement que 7h45. Je me préparai hâtivement et rejoignit Alex, occupé à finir la confection du petit déjeuner, qui s'avéra copieux et délicieux.  Avant de quitter la table je demandai discrètement

"–  Alex serait-il possible de faire l'achat de quelques vêtements   pour ces trois jours ? " 

   Bien sûr Christine, nous avons un "Mall" très connu, et chic, je peux vous y laisser pour quelques heures et revenir vous chercher, qu'en pensez-vous ? Après j'ai sélectionné un programme très varié, j'espère que vous aimerez. "

J'en fus ravie, comme promis, Alex me laissa dans cette galerie marchande immense, où je  fus agréablement surprise de trouver une mode chic, sobre comme je l'aimais. Je choisis deux petites robes "passe-partout" ainsi qu'un blazer, bien coupé, convenant à toutes les occasions, aussi pour les soirées un peu fraîches. Je n'omis surtout pas non plus mon parfum préféré "Chance" du couturier Chanel.  Alex donna des instructions, pour la livraison de tous les achats, à son domicile pas avant la fin de la journée. C’est vrai pensais-je, je n'y avais pas songé, faire du tourisme avec les bras chargés de paquets, Alex n'oubliait rien, même le plus petit détail, cela s'appelait "la classe" !

Le temps clément étant complice, nous passâmes la plupart des moments à l'extérieur.  Ainsi dans la région de Bonn, vous visitâmes le parc des "Contes des frères Grimm"; là comme deux enfants, les yeux levés vers une petite fenêtre aux volets clos, nous appelâmes "Rapunzel", lorsque soudain les volets de bois s'ouvrirent et une tête blonde se pencha, laissant dérouler jusqu'au sol, ses deux nattes, tressées avec de jolis rubans bleus ciel.  Comme le décrit la légende, afin que l'élu de son cœur puisse grimper la rejoindre jusqu'au donjon, dans lequel cette princesse était retenue prisonnière d'une méchante sorcière ....

Les volets se fermèrent accompagnés de nos éclats de rire. La soirée se terminant nous quittâmes ce bois charmant.  Sur le chemin du retour, nous fîmes une courte halte dans un estaminet, au bord du Rhin, où Alex tenait à me faire déguster un petit verre de vin blanc frais, spécialité de cette région, ce fut délicieux.  Puis au programme, vint un diner aux chandelles, dans un restaurant Portugais, réputé pour sa cuisine goûteuse et la musique romantique de Fado.

Bien sûr, je ne pus dire non, tant je fus ravie, j'avais l'impression d'être une princesse.  La soirée fut une réussite et entre deux chants langoureux et une gorgée de vin de Porto, Alex me prit la main,  puis me fit part très timidement, combien il appréciait ma compagnie et qu'il espérait  que l'on continuerait à se voir, une fois notre retour en France. Je le confirmai en lui faisant aussi part de mon bien-être, en sa compagnie, puis il déposa un baiser sur ma main qu'il ne lâcha pas. J'aurai voulu que ce weekend dure éternellement. 

Alex me conquit par sa délicatesse et la finesse de ses manières. Nous discutâmes chez lui jusqu'à une heure avancée, il était intarissable, me raconta l'histoire de sa famille, issue de la noblesse de l'empire Austro - Hongrois. Il avait beaucoup d'admiration pour ses parents, ruinés par la guerre avec les Nazis, dépouillés par les factions rivales des anarchistes, ainsi que lors de l'invasion des troupes Russes, où ils durent prendre la fuite de la Prusse Orientale où ils vivaient, dans un cadre plein de privilèges pour se retrouver manquant de tout, en territoire inconnu.  Grace à leur discipline et à leur travail, ils purent vaincre leur difficultés et vivre confortablement. Je pus découvrir qu'Alex était un ace aux échecs, j'avouais, humblement après deux parties, que les échecs n'étaient pas mon point fort.

Le lendemain, temps superbe, de prévu la visite du Parc immense le "Rhein Park" où se tenait exceptionnellement une exposition de reptiles, dont toutes sortes de tortues rares, j'étais enthousiaste. Comment avait-il deviné que mes animaux sauvages préférés étaient les tortues ? il y avait aussi des boas géants, ainsi que des pythons jaunes de Thaïlande,

extraordinaires de beauté, même leurs yeux étaient jaunes vifs, très rares.  Alex, comme moi, était amoureux de nature et rêvait de pays tropicaux, de plages paradisiaques, c'était un romantique, lorsqu'il parlait ses yeux magnifiques s'embuaient, il visualisait en même temps qu'il parlait. Me voyait-il en sa compagnie dans ses destinations lointaines ? J’espérais que oui.

Le temps de repartir se précisa, Alex avait déjà tout prévu; les places réservées dans une voiture de première classe, un coin fenêtre sans aucun voisinage, nous fîmes le voyage l'un contre l'autre, en nous dévisageant de temps en temps, sans rien dire, heureux de s'être rencontrés,  d'une circonstance si inattendue, et de s'être trouvés aussi  dans la vie.

Car, après de courtes fiançailles, nous nous dîmes "oui" très simplement entre deux témoins et nos parents respectifs, ce furent des moments gravés à jamais.

Nous avons vécu dix années de bonheur, de complicité, Alex était un mari complet, il avait la douceur et le romantisme des Slaves  par sa mère, aussi l'efficacité et la discipline des Prussiens par son père.  J'aurai tellement aimé qu'il reste auprès de moi jusqu'à la fin de nos jours, malheureusement un destin implacable en avait décidé autrement, Alexandre a quitté  cette terre encore trop jeune, me laissant même après tant d'années, un immense vide impossible à combler, ainsi qu'une foule de souvenirs, que j'adore toujours me remémorer, spécialement lors de journées grises et solitaires.  

 

Nous n'avons rien d'acquis !  me disait toujours mon père, ayant aussi vécu des revers de situation.  Ainsi va la vie !

Christine

 

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Fête / tête   repas /repos   sœur / cœur   boule / foule

 

En arrivant dans ce lieu, ce n’est pas une ou deux personnes que j’y rencontrai mais tout un village de gens accueillants, bienveillants, solidaires les uns de autres. Je n’oublierai jamais les préparatifs des jours de fête, petits et grands s’activaient avec enthousiasme afin d’assurer la réussite de cette dernière.

En tête des festivités, le « Peponne » de l’endroit, Monsieur le Maire, faisant son discours, félicitant tous les participants.

La cantinière qui a cette occasion préparait le repas pour tous les convives. Sacré travail, puis venait un repos bien mérité.

Sœur Agathe excellait dans la confection des pâtisseries, un vrai délice !

Le sonneur de cloches, quant à lui, ne ménageait pas sa peine, il mettait du cœur à l’ouvrage pour qu’elles retentissent plus fort que d’habitude, après tout, c’était la fête. Et bien sûr venait se mêler à la foule la mascotte du village, une adorable petite boule de poils.

Ah j’allais oublier Monsieur l’abbé, le « Don Camillo du village. L’ambiance était assurée.

Louisa

 

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                               Bob et Jo

            Le pire de cette histoire : Cet ours si gentil se serrait la ceinture pour mettre sa couche.  Il voulait se lier d’amitié avec une mouche artiste en peinture. Vue la taille de celle-ci, elle pouvait jouer sur l’aire de jeu. « Allez, Monsieur l’ours, essayez cette teinture sur votre main.  Pour vous moucher, prenez ce mouchoir. Vous verrez, pour peindre, c’est le top. »

          Ainsi se déroula une belle rencontre entre Jo la Mouche et Bob l’Ours.

    Brigitte

 

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