Métiers de cinéma
Vous exercez un métier de cinéma – réalisateur, caméraman, acteur….etc. Quel film aimeriez-vous tourner ? 20-25 minutes pour écrire un texte sur ce thème. Vous pouvez parler de vous ou d’un personnage de votre choix ou encore d’une personne célèbre.
Inclure dans le texte les neuf mots suivants :
Sourire astuce anticonstitutionnel bureau quant attaque muguet rythmique kangourou
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JE M’VOYAIS DÉJÀ…
Star ! Je m’voyais déjà… et j’y suis !
Finies les corvées dans un bureau exigu ! Quant à mon chef au regard douteux, finies les mains baladeuses ! Je craignais tellement ses attaques et ses fourberies que je ne vivais plus. Le matin même où je reçus l’avis d’engagement par la Société « Films Jean PASSE », il avait encore déposé un bouquet de muguet près de l’écran de mon ordinateur.
Le soir, je lâchai mon local confiné avec soulagement pour mon cours de rythmique, ravie d’être, dès la semaine prochaine, aux confins de la planète pour le tournage.
L’Australie me fascinait depuis longtemps pour ses grands espaces, ses kangourous et ses koalas.
J’adressai un radieux sourire à mes collègues pour accompagner mon geste d’au revoir, tout en réfléchissant à l’astuce qui me permettrait de sécuriser ma valise en l’absence du cadenas égaré.
Le lendemain, je pris la route de l’aéroport. La circulation était dense et quelque peu désordonnée. Une manifestation occupait bruyamment le pavé. J’aperçus une partie de banderole portant le mot « anticonstitutionnel ». Des étudiants apparemment. Plutôt tièdes ! Visiblement, ils n’avaient pas connu Mai soixante huit !
Vivement le bout du monde et les aventures de Jane que j’aurai le plaisir d’incarner auprès d’Arnold Schwarzenegger.
Mouty
Caméraman,
J’ai toujours voulu être Caméraman ; j’en ai rêvé depuis ma petite enfance ; métier qui fait voyager, filmer les oiseaux , les observer, en apprendre le plus possible pour mieux les connaitre bien sûr ; l’astuce qui me fait sourire aujourd’hui ; exercer le métier de Caméraman, mon bureau, monter une toile de tente en pleine nature, les forêts sont tout indiquées pour cela , pas toujours en France, non, où l’on trouve du muguet, mais les forêts d’Asie ou d’Afrique où l’on peut les camoufler sans soucis en les recouvrant de feuilles, branches ou mousses permettant une protection complète pour éviter d’effrayer les oiseaux mais aussi contre une attaque de fauve qui chasse la nuit ou tout autre animal curieux comme un kangourou pouvant faire chuter les caméras au sol . Les débuts n’ont pas été faciles, les Pays Etrangers ont eux aussi des lois et des règlements qu’ils faut respecter si on ne veut pas être traité de personne anticonstitutionnelle ; tourner un film haut en couleur, la vie au quotidien des oiseaux, c’est passionnant ; de très longues attentes, mais le rythme se prend rapidement , aussi quand on cadre la caméra sur un gros plan, la morphologie, la couleur du plumage , apport de nourriture , becquée des oisillons piaillant becs grands ouverts où descend la pitance rapportée par l’un des deux parents, instant sublime d’un grand bonheur, magie vivante d’un moment unique, lieu de vie si riche de diversité encore inconnue, comment se lasser ! Même la chaleur tropicale qui poisse et colle vos vêtements à la peau, les trombes d’eau s’abattant sur votre tente, noyant tout sur le sol, seront compensées par la chaleureuse gentillesse des villageois vous donnant une envie toujours plus grande pour continuer ce beau métier.
Rina
Cinéma et monde animal
J’étais un enfant sérieux, très doué pour les mathématiques, les sciences physiques, la biologie ; j’étais patient, opiniâtre, je pouvais rester des heures à observer un brin de muguet posé sur mon bureau pour voir si ses clochettes allaient s’ouvrir ; quant à mon avenir, il était tout tracé : je serais chercheur. Je n’étais pas contre cette idée. La seule chose que je détestais, c’était le Droit. Je ne me voyais pas employer le mot « anticonstitutionnel » toute la journée.
Cependant, j’avais une passion, le cinéma. J’avais envie de vivre la caméra au poing et de partager mes expériences avec le plus grand nombre ; à force de persuasion, je finis par emporter l’adhésion de mes parents et intégrai l’HIDEC.
Frais émoulu de cette prestigieuse école, je me lançai alors dans le documentaire animalier, mon autre passion. Au cours de mes nombreux voyages j’eus la chance de filmer le sourire des hyènes en Ethiopie, l’attaque des lions au Kenya, la rythmique des hordes de singes dans la forêt équatoriale. A force d’astuces, je réussis même à filmer l’entrée d’un petit kangourou dans la poche maternelle : un pur émerveillement.
Mais mon meilleur documentaire, ce fut sans conteste le sauvetage de ce lionceau blanc, blessé, que j’ai filmé mois après mois, jusqu’à ce qu’il devienne un grand et magnifique fauve. Il vit maintenant dans une réserve, protégé du plus redoutable des prédateurs, l’homme, la rareté de son pelage attirant les convoitises et mettant en péril la survie de son espèce. Ce film, « la Renaissance », a été primé à Cannes, vous vous en souvenez sûrement.
Quand je me suis retrouvé un César à la main et que j’ai pensé que j’aurais pu passer ma vie derrière un bureau, je me suis demandé si c’était bien moi et j’ai réalisé à cet instant, que j’étais l’homme le plus chanceux du monde.
Gill