En route pour les achats de Noël

 

Rechercher des expressions familières

Comprenant des noms d’animaux ou des couleurs

En 20 minutes, les utiliser dans un texte dont le thème est

« la course aux cadeaux »

------------------------------------------

 

 

 

Mes achats de Noël

 

Les cadeaux de Noël ! ah, le casse-tête de tous les ans ! la course devrais-je dire, tellement je commence tard. Bon, direction le Printemps ou les Galeries Lafayette, on y trouve tout, le bain de foule en prime. Je profiterai du trajet en métro pour récapituler tout ce que je dois acheter. Ce sera un trajet productif.

 

Ah, quelle chaleur saisissante en entrant, après le zéro degré de l’extérieur, je ne vais pas tarder à être rouge comme une écrevisse. Cela contrastera avec mon voisin d’en face qui est blanc comme un navet. Il n’a pas bonne mine cet homme-là, pourvu qu’il n’ait pas la grippe, avec la chance que j’ai, je serais capable d’être au lit pour les fêtes. Son gamin, à côté, est sale comme un cochon, il a les doigts plein de chocolat avec son petit pain. Je vais changer de place.

Bon, réfléchissons. Pour ma cousine Eloïse, une écharpe en soie gris clair s’harmonisera parfaitement avec ses cheveux blancs comme neige. Pour son mari Edouard, pas besoin de faire trop d’efforts, il est bête comme un âne, et quoi qu’on lui offre, il le reçoit toujours avec un ricanement de hyène et l’air mécontent de quelqu’un qu’on traite comme un chien. Alors l’eau de toilette la plus ordinaire suffira amplement.

 

Pour Frédéric, cela vaut la peine de bien réfléchir, il attire tout de suite la sympathie, ayant une gaité communicative qu’il exprime en sifflant comme un merle sur tous les tons de la gamme. Comme il est fan de musique, je vais lui prendre un coffret CD de ?.....  je verrai sur place.

 

Quant à la famille Dubois avec laquelle je ne suis pas très intime mais qui est très à cheval sur les traditions, il faut quand même que je leur prenne des bricoles. Mais franchement, le cœur n’y est pas, la mère étant bête comme une oie, le père étant traité de casseur de grèves, de jaune,  par tous ses collègues, ce qui n’est pas très engageant, et leur grand dadet de fils étant franc comme un âne qui recule. Bof, je prendrai des chocolats, les moins chers, car en plus ils sont très gourmands et les avaleront goulument sans les déguster.

 

Bon, pour les autres je n’ai pas besoin de réfléchir, cela viendra tout seul, je connais parfaitement leurs goûts. Allez, on arrive à Opéra, je vais descendre là, j’en profiterai pour faire une petite promenade. J’ai hâte de voir les vitrines et les nouvelles animations à l’intérieur des magasins. C’est un plaisir renouvelé chaque année.

 

Ouf, dehors. Il était temps que je sorte, j’ai l’impression d’être rouge comme une pivoine tellement j’ai eu chaud avec tout ce monde et mon gros manteau. L’air frais va me ravigoter !

 

Gill

________________________

 

 

La course aux cadeaux

 

Tour à tout blanche comme un navet ou rouge comme une écrevisse, je me tiens à l’entrée de la super grande surface. J’ai la tête vide, l’estomac serré, mal aux pieds, je me sens comme un jaune entrant dans l’usine entre deux rangs de grévistes qui me crieraient dessus avec des ricanements de hyènes. J’avance et joue des coudes « pardon madame, poussez-vous jeune homme, ne frotte pas ta main sale comme un cochon sur ma veste, sale gosse ». Je me sens bête comme un âne devant les boîtes de jouets. Je me donne du courage en sifflotant, entre mes lèvres serrées, comme un merle. Je prends quoi pour le neveu ? je le connais bien, franc comme un âne qui recule il saisira mon cadeau et l’échangera contre un sac de billes, le lendemain avec un copain. Innocent de tout péché, l’âme pure et blanche comme la neige artificielle qui orne la crèche, il me remerciera et m’embrassera. Sinon, il le sait, pas de télé pendant les vacances. Ecarlate, plus rouge qu’une pivoine marxiste, je tends la main vers une boîte. Ma voisine hurle « elle est pour moi, je la veux », elle me traite comme un chien qui l’aurait mordu ; j’en ai assez, je succombe, je m’en vais.

 

Le neveu aura son cadeau de Noël à Pâques, il y aura moins de monde dans le magasin.

 

Line

___________________________

 

 

 

La gardienne de la rue Michel décida un jour de décembre, d’aller à la supérette du quartier pour y faire ses cadeaux de Noël.

 

Elle partit donc, par un matin froid, blanche comme un navetsale comme un cochon - comme à son habitude. Elle sifflait comme un merle en descendant la rue, mais fut vite essoufflée et devient rouge comme une écrevisse.

 

Arrivée au magasin, elle fit ses emplettes et arriva à la caisse avec un sourd ricanement de hyène : elle allait tenter de ne pas payer une partie de ses achats. Mais, bête comme une oie et un âne réunis, mal lui en prit car elle fut repérée et dénoncée par un vigile : franche comme un âne qui recule, elle tenta de nier mais devint rouge comme une pivoine.

 

Alors elle contre-attaqua : mais de quel droit me traitez-vous comme un chien, je suis blanche comme neige, cet article s’était glissé malencontreusement dans mon sac, etc, etc.

 

Obligée de payer pour éviter la police, elle finit par lancer au vigile : tu n’es qu’un sale traitre à ta classe, espèce de jaune !!!

 

Valérie

____________________________________________