Que nous inspire la maxime ?

 

Après avoir  tiré au sort une ou plusieurs maximes

 

Chacun écrit un petit texte inspiré par chaque maxime

 

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« Si on ne cultive pas le bonheur comment voulez-vous qu'il pousse? »

Poète inconnu

 

Dans le jardin d’Eden, on y rencontre un arbre.

Il donne de vils fruits qui te laissent de marbre

Car non cultivé, l’arbre se trouve délaissé

Et ses fruits du bonheur se sont tous desséchés.

Arbre du Bonheur tes fruits sont bien moroses!

C'est que mon jardinier jamais ne les arrose.

Car, vois-tu, le bonheur, si tu veux t'en repaître,

Enfouis dans ses racines, tout ce qu'il faut y mettre

Travaille, sarcle-le, fais tout pour l'élever,

Et le jus de ses fruits saura bien t'abreuver.

 

Jean-Pierre

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« Un grand écrivain se remarque au nombre de pages qu'il ne publie pas. »                    

Stéphane Mallarmé

 

André écrivait, écrivait, il visualisait tout ce qu'il écrivait, et lorsqu'on le lisait, naturellement c'était un voyage, mais quel voyage ! A l'intérieur de nous même, mais aussi que de sentiments, de passions, tout était là, l'amour, la beauté, le lecteur était charmé depuis la première page jusqu'à la dernière de ses romans.

Il y avait aussi tout ce qui s'exprimait par des symboles et qui laissait place à la rêverie...

André, fut cette année récompensé, en tant que grand écrivain, car toutes les pages n'étaient jamais écrites,  bien sûr elles n'auraient jamais été publiées, elles dormaient dans le plus profond de notre être et cela s'appelait le rêve ....

Christine

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« La Nature nous a donné une langue et deux oreilles afin que nous écoutions le double de ce que nous disons »

Zénon

 

Eh bien ! mon vieux, heureusement … Tu imagines si la nature s’était trompée et nous avait donné deux langues et une oreille !!! On ressemblerait à des extraterrestres !!!

Chris

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« Supprimons de la vie toute raison d’ennuis : car il est court le temps qui nous est imparti. »

Ménandre

 

Il n’était jamais content, il râlait tout le temps : je ne veux pas faire ci, je ne veux pas faire ça, je n’aime pas ça, je n’irai pas à l’école, il pleut je veux jouer dehors, il fait chaud je veux rester dans le salon devant la télé, le chien m’a griffé, ma sœur m’a embêté…..et ainsi de suite !!!

      Bref Gaston n’était jamais content. Il avait seulement six ans et pour lui la vie n’était que qu’ennuis, désagréments, colères et caprices. Un soir alors que toute la famille dormait, une curieuse bête, genre monstre, sortit de son placard. La bête secoua Gaston pas trop violemment et ce dernier se réveilla en râlant, pensant que c’était l’heure d’aller à l’école. Quand il vit le monstre il faillit hurler mais le monstre lui plaqua sa grosse patte sur la bouche juste à temps.

     «  Alors Gaston, la vie est une série d’ennuis pour toi ? Je viens cette nuit à ton secours. Voici ma proposition : tu viens avec moi vivre une autre vie, une vie plus courte que celle qui te serait normalement impartie, mais ce n’est pas grave, ton temps d’ennuis sera ainsi plus court et moins stressant. Je pense que c’est un bon marché ! Sans ennuis la vie est vraiment plus agréable, mais tu es incapable de t’en rendre compte. Tu devrais essayer ! Bon on y va ? »

      « Non, non réussit à articuler Gaston, je veux rester ici avec papa, maman et ma sœur ! »

      « Alors fais un effort ! sinon je reviens te chercher la semaine prochaine » 

         Ouf !!!!

      Le lendemain matin Gaston se réveille en pensant qu’il a fait un cauchemar. Rien sous son lit, rien dans le placard ….  Il s’habille sans rouspéter (on ne sait jamais) prend son petit-déjeuner gentiment. La journée se passe bien et à chaque fois qu’il est sur le point de râler, la silhouette du monstre apparaît  brièvement. Ses parents n’en reviennent pas. Que de progrès !!!

      La semaine suivante, dans le silence de la nuit, Gaston a du mal à s’endormir, c’est le soir du monstre. Le monstre arrive tout sourire et tend une magnifique médaille en or à Gaston qui n’en revient pas !!!

      Et depuis Gaston profite de la vie sans ennui !!!

Chris

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 « Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester »

Proverbe indien

 

Ton âme s’est envolée quand ton corps s’est endormi pour l’éternité. Qu’avait-elle encore à y faire, elle qui avait besoin de chaleur, de soin, de mouvement, de bien-être.

A-t-elle trouvé un autre refuge, ou le cherche-t-elle encore ? Moi je crois qu’elle a découvert, dans le cœur de ceux qui t’aimaient, le havre de paix dont elle rêvait.

Gill

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Moi, je ne ris jamais, je ne suis jamais content de rien. Le matin, je me lève en colère, je ne sais pas pourquoi. Je rouspète parce que mes chaussons sont à l’envers, parce que mon petit déjeuner est mauvais, mon café amer ou trop sucré, l’eau de ma douche trop chaude ou trop froide.

Mon travail ne me plait pas, je déteste mes collègues, je hais mon patron, je souhaite du mal à tout le monde.

La journée me parait interminable et je rentre chez moi à reculons avec l’idée de chercher querelle à ma femme.

Un jour, j’ai entendu une petite voix murmurer  à mon oreille : « mais ris donc un peu, cela ira mieux ». Rire ! mais comment faire ? Alors, j’ai observé les gens autour de moi,  j’ai commencé à essayer d’étirer mes lèvres, de montrer mes dents et d’imprimer de petits sursauts à tout mon corps, et petit à petit j’y ai pris un immense  plaisir et j’ai commencé à voir le monde en rose et à apprécier la vie.

Alors j’ai compris que « la plus perdue de toute les journées est celle où l’on a pas ri. »

Mon Dieu, que de temps avais-je perdu !

Monsieur Grognon

 

Gill

 

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« Notre plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de nous relever chaque fois »

 

Confucius

 

        J’ai trouvé cette pensée du sage dans ma papillote lors du gâteau des rois chez tatie Michelle tout à l’heure.

Ah ce Confucius… je te jure !!! il parle bien, il écrit bien, ils sont tous là à se pâmer devant ses sentences et ses pensées, peuh… Mais a-t-il été seulement sur le terrain en dehors de son monastère ce brave moine habillé en fille, enroulé dans sa grande robe safranée avec des patins à roulettes ou sur un vélo VTT ???

Facile là, maintenant, de dire que tu trouves de la gloire en te relevant et que tu tombes et que tu retombes et que tu tombes encore. Vas-y essaye de trouver la gloire quand tu as 8 ans et que tu fais tes premiers essais en patins pour tenir debout d’abord.   Et vlan c’est le genou droit qui a pris ; tu te redresses et en plus c’est ton père qui d’aide à te relever devant tes cousines qui rigolent. Tu repars debout sur tes patins ah, y’a du mieux !!!...  et boum par terre sur les fesses (qui n’ont pas d’âme) disait Mamyet tu te relèves sans l’aide de papa cette fois. Tu réussis à faire le petit trajet tout droit bien debout jusqu’au parapet du petit pont et reboum, les mains en avant dans les orties, les 2 genoux sur le gravier ! aie, aie, aie, ça pique de partout et les genoux saignent. Je me relève, sans gloire, aucune,  absolument aucune, rien, que nenni, pas res, nada, nothing…Et je m’assois sur le parapet et enlève dignement mes patins.Voilà, c’est fini pour aujourd’hui l’exhibition du champion.

Confucius mon pote, tu étais complètement à côté de la plaque !!!! Je suis tombé, je me suis relevé, et j’ai pas trouvé la gloire…..  mais ma mère m’a soigné et je suis parti à la pêche avec mon père. Ce soir, je serais peut-être glorieux si j’ai été chanceux en ramenant sardines ou maquereaux.

 

Marie-Christine

 

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