Le sport préféré de mon adolescence

 

Lorsque vous étiez adolescent(e),

 

aviez-vous un sport préféré ?

 

Le pratiquiez-vous ? Que vous apportait-il ?

 

 

Écrivez un texte où vous nous le racontez ou une anecdote le concernant

 

ou imaginez un texte sur ce thème.

 

 

Et si vous n’aimiez aucun sport……racontez pourquoi !

 

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Image par Jill Wellington de Pixabay

 

 

La bicyclette

 

Mon frère et moi avons toujours aimé faire du vélo. Le point de départ fut les 2 vélos offerts à Noël.

J’avais 6 ans et Pascal 7. A nous la liberté et les petites routes de campagne.

Nous habitions un village près de Compiègne, il n’y avait pas beaucoup de circulation et faire du vélo était presque sans risque. Nous avons grandi avec nos vélos, excursions, pique-nique, cueillette de jonquilles ou de muguet, courses folles, les vélos étaient toujours de la partie.

Notre aventure la plus folle, avec la permission de nos parents, a été de rejoindre Gisors à 60 km de notre village. C’est là qu’habitaient nos grands-parents. La route n’avait aucun secret pour nous, nous y  allions en famille presque tous les dimanches : Grandfresnoy, Clermont, Beauvais, Gisors. Pascal avait 13 ans, j’en avais 12.

Ce matin-là nous étions prêts  très tôt avec le pique-nique. Nous avons enfourché nos vélos, très excités, l’aventure avec un grand A commençait !!! Nous roulions a vive allure. Midi ! entrée dans Beauvais, « Youpi il ne reste que 30 km jusqu’à Gisors ! « criais-je à mon frère. A ce moment-là son pneu arrière éclata !!! Il fallait réparer, midi dans une petite ville ! pas évident. Un monsieur qui fermait son garage pour aller déjeuner eut pitié de nous et nous prêta une bassine remplie d’eau. Il nous dit de nous installer dans le terrain vague en face et de remettre la bassine devant le garage quand nous aurions terminé. Heureusement que nous étions bricoleurs, Pascal trouva le trou en un clin d’œil, sortit ses rustines et sa colle. Le pneu était réparé ! Nous décidâmes de manger nos sandwiches sur place avant de reprendre la route. Nous déposâmes la bassine devant le garage, puis direction Gisors.

Sans plus de problème nous sommes arrivés vers 16H30  chez nos grands-parents, très fiers de notre exploit !

Le lendemain dimanche, lors du déjeuner avec tous nos cousins, nous faisions figure de héros !!!

Chris

 

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Image par PDPics de Pixabay

 

 

                                               Basket de ma jeunesse

     Quand j’étais élève au cours complémentaire (collège) nous allions au stade. Les garçons jouaient au foot, les filles les regardaient. Au collège (lycée) je découvris le basket. Enfin, je pouvais dépenser mon énergie !

J’appartenais à l’équipe de Bédarieux, nous étions 8. On payait nos licences, nos équipements, nos déplacements.

Chaque année, nous affrontions l’équipe de Paulhan. C’était l’équivalent de Béziers/Narbonne en rugby, un match sans pitié.

Je tenais la place d’arrière. Quand l’adversaire, toujours la même, shootait en sautant, je montais plus haut, basculais sur elle. Nous tombions à terre.

Elle protestait bien fort, j’écopais d’une faute : j’étais contente, elle n’avait pas marqué.

Puis l’équipe à disparu, chacune entrant dans sa vie d’adulte.

Pendant quelque temps, j’ai accompagné des scolaires. Ensuite, mon métier, mes activités m’accaparèrent.

Quand je regarde un match à la télé, j’ai envie de retrouver le terrain.

                       Est-ce-qu’il existe des équipes seniors ?

 Line

 

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Image par efes de Pixabay

 

 

                                                                  LA  BARRE

        On venait de remettre la barre à 1m14.

Pauline, par deux fois, inspira puis souffla longuement. C’était son troisième et dernier essai.

« Le temps est drôlement élastique parfois… ». Même à dix ans il est possible de faire ce constat. En effet, le temps était suspendu au dessus de la distance séparant la marque de la barre, là-bas, un peu sur la gauche. Un espace/temps en quelque sorte( comme celui des bandes dessinées relatant des histoires de soucoupes volantes) qui lui permettait de sentir sur sa nuque le soleil de Juin, d’appréhender du regard l’immensité du stade où se déroulaient les finales départementales d’athlétisme, et de juger une fois de plus la culotte bouffante bleu-marine réglementaire pour les filles - qui faisait les délices des dizaines de militaires ricanants  agrippés au grillage extérieur-abominablement ridicule. Même si, soit dit en passant, ces militaires (dont la caserne jouxtait opportunément le stade) ne lui prêtaient aucune attention, fascinés en revanche par les jambes des « grandes », de la Seconde à la Terminale, qui évoluaient sur le terrain.

  Grande, Pauline, élève de 6ème A, ne l’étaient certes pas. De par son statut de « Minime », mais également de par sa taille qui ne dépassait pas, sous la toise, 1m45.Cependant, en dépit de ces terribles handicaps, elle avait franchi tous les obstacles de ce championnat d’Oranie, catégorie « Saut en hauteur », et tentait ce matin de battre un record, a priori inatteignable puisque même la grande Janine venait de rater ses trois essais. Puis était venu le tour de Pauline, de loin la plus petite des trois sélectionnées, qui par deux fois, s’était magistralement plantée. Oh, pas de beaucoup ! Mais suffisamment pour faire tomber la barre. 

Pauline inspira un grand coup puis tout se passa très vite. « Non, pas de ciseaux cette fois » pensa-t-elle en un éclair tout en se mettant à courir : un, deux, trois, quatre, sursaut, un, deux trois, élan, élévation fulgurante, passage de la barre en un ventral rien moins qu’académique, réception lamentable sur le ventre. Puis elle leva les yeux : la barre était toujours en place. Comme dans un rêve, elle aperçut son prof de gym accourir vers elle, riant et sanglotant, une serviette à la main, tout en entendant un haut-parleur décerner à Mademoiselle Pauline X… le titre de championne d’Oranie dans sa catégorie.

       Ce ne pouvait être qu’un rêve, sûrement…et aujourd’hui encore je doute de la réalité de ce miracle, plus  jamais réitéré d’ailleurs.

         N’empêche, et honni soit qui mal y pense, qu’il m’est impossible de voir « Les Chariots de Feu » sans que, irrésistiblement,  les larmes me viennent aux yeux. Identification ? Oh non, empathie seulement envers ces héros du stade. Juste le genre d’empathie que peut éprouver un ver luisant amoureux d’une étoile.

  El Pé

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 wikimédia                Tonniedixon, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons   

 

 

Le sport collectif ne m’intéressait pas particulièrement,  pourtant, cette année là, fortement   influencée par mes amis, j’avais fini par rejoindre leur club de basket.

Sans conviction au départ, après un début un peu chaotique, je développai une véritable passion pour  cette activité grâce notamment à l’entraineur formidable qui savait encourager et motiver son équipe. J’avais trouvé là, un équilibre, une certaine énergie, un réel  épanouissement.  Je participais avec grand  enthousiasme  aux  rencontres  sportives  organisées  entre clubs. Toutefois, réussir la passe du ballon dans le panier, m’avait demandé pas mal d’efforts, d’entrainement, mais au final mon acharnement avait fini par être gagnant.

J’ai gardé de  ces moments  là d’excellents  souvenirs  de camaraderie.

Louisa.

 

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Image par anncapictures de Pixabay

 

 

Les patins à glace

Il y a quelques jours nous avons entrepris de ranger le garage, qui accueille comme son nom ne l’indique pas, toute une accumulation d’objets divers et hétéroclites, fruit de longues années d’utilisation de la formule « ça peut toujours servir », que nous mettons en pratique plus que nécessaire.

Alors que le tas des « à garder » grossit beaucoup plus vite que celui des « à jeter », il me dit :

« Ah, regarde, c’est le moment de se débarrasser de ÇA ! » et de brandir mes patins à glace, l’unique paire que j’ai eu de toute ma vie, cadeau de mes 14 ans, conservés précieusement et amoureusement depuis des lustres.

« Mes patins, tu rigoles, JAMAIS !  toute mon adolescence sportive est à l’intérieur ».

Et je m’assois, contemplant la semelle un peu racornie, le cuir, plus gris que blanc, et les lames qui, elles, ont bien vieilli dans leurs protections en bois. Et je me revois, au Palais des Glaces– l’actuel théâtre du Rond-Point– emmitouflée dans un gros pull, d’épais gants protégeant mes mains sensibles au froid, glisser tranquillement en compagnie de celle qui m’avait fait découvrir ce « sport », artistique certes, mais demandant des qualités physiques, comme n’importe quel autre.

J’attendais impatiemment le jeudi après-midi, quand nous partions en métro pour cette journée qui me procurait un plaisir intense, une détente parfaite. Glisser plus ou moins vite, en avant, en arrière, souvent un pied croisé devant l’autre pour tourner, la piste étant ronde. Puis arrivait le quart d’heure de danse qui nous permettait d’évoluer par deux sur une agréable musique, deux ou trois fois dans la journée. Au moment de rentrer, je trouvais toujours que le temps s’était écoué bien trop vite.

Quelques années après, j’entamais une approche plus dynamique du patinage, en changeant de groupe d’amis et de patinoire. Je fréquentai alors  celle de Boulogne –Billancourt, beaucoup plus grande et plus récente. Le public était moins « chic », plus fonceur, plus chahuteur, un peu « loubard », certains jours. Il n’y avait plus de quart d’heure de danse, mais la minute de vitesse et là, il valait mieux suivre le rythme ou gare à la chute et aux doigts risquant d’être entamés par un coup de lame ! je ressentais un petit frisson de danger qui me ravissait. L’énergie que je dépensais m’était bénéfique et je me sentais tout à fait   bien. À la fermeture, tout le monde prenait le même chemin et se retrouvait sur les quais du métro dans un indescriptible brouhaha, sous les regards réprobateurs des autres voyageurs certainement gênés par tout ce chahut.

Toute mon activité sportive tient dans ces patins. Aucune autre ne m’a jamais tentée. Je ne pense pas que j’aurais pu en éprouver autant de plaisir et qu’elle m’aurait laissée autant d’excellents souvenirs.

Je suis restée là, rêveuse, puis l’’esprit rempli par ces bons moments retrouvés, j’ai posé mes patins qui ont rejoint le tas « à garder », jusqu’au prochain « grand rangement »

Gill

 

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LE SPORT PRÉFÉRÉ

 

         Mon sport préféré pendant mon enfance était une activité sportive car il n’existait pas de championnat, ni de fédération à ce moment-là, mais seulement des troupes au sein des Associations Municipales. Donc le sport de mon enfance s’apparente actuellement au TWIRLING BATON.

Tout a commencé quand j’ai déménagé à l’âge de 8 ans avec mes parents dans un nouveau quartier avec 4 petits immeubles et un joli parc intérieur.

Dans ces années-là, l’ère de la télévision démarrait à peine et nous passions beaucoup de temps à jouer dehors dans notre parc. Les filles s’étaient regroupées par tranches d’âge et Violette ma meilleure copine avait toujours un œil sur ses 2 petites sœurs….Les garçons eux jouaient ailleurs.

Un grand changement arriva avec l’installation d’un nouveau concierge et de sa fille Nicole, qui devient notre nouvelle copine. Elle nous apprit que son père entraînait la troupe de majorettes de notre petite ville. Ainsi, M. Martin recruta avec l’accord des parents toutes les gamines du bâtiment qui souhaitaient devenir« majorettes ».Donc cette troupe que j’intégrais fut pour moi une aventure exaltante pleine de beaux souvenirs. Cette période de 8 à 13 ans est restée chère à mon cœur. Nous avions une salle de répétition, notre blason et un bus pour nos déplacements à nos couleurs. Nous étions les « petites », les novices et chacune était chaperonnée par une marraine, « une grande » pour les répétitions. Nous apprenions vite car cela nous plaisait beaucoup, impossible de manquer un entraînement. Il fallait connaître par cœur les différentes figures, la chorégraphie pointilleuse, suivre la musique, la cadence et le lancer de bâton pour les grandes. Nous avions un «  final répétition » avec la fanfare la veille de partir sur le terrain, c’est ce que je préférais. La fanfare municipale nous accompagnait toujours. Quelle joie de défiler avec un beau costume, un chapeau, des boutons dorés, les bottes blanches, les collants blancs et le bâton. Le costume était ma grande fierté et j’en prenais grands soins. Ma grand-mère chaque Noël m’offrait en cadeau les bottes. Mes parents me suivaient et pour son anniversaire, ils emmenaient ma grand-mère qui était enthousiaste et cela me faisait très plaisir…Ce bataillon de majorettes était plein de rires joyeux avec un bon esprit de camaraderie, de soutien mais aussi de travail acharné. On se sentait appartenir à une équipe avec un même esprit de perfection pour représenter la troupe. Pas de jalousies juste quelques chamailleries qui n’allaient pas bien loin mais surtout une belle entente.

Hélas, l’année de mes 13 ans, je suis partie dans une autre ville et j’ai changé de collège. Dans ma nouvelle ville, il n’y avait pas de majorettes mais un groupe de danses folkloriques. Donc je me suis inscrite à l’Association Sportive du collège et j’ai pratiqué le Basket avec plaisir. Je n’ai pas retrouvé l’enthousiasme de mes majorettes et la flamme qui nous guidait avec mes copines : Nicole, Babette, Gisou, Martine, Anna, Violette (les petites).Mon admiration restera toujours intacte pour notre Capitaine Fanou et son adjointe Lydie et les autres grandes. J’ai toujours gardé le contact avec Violette et Gisou qui ont été mes témoins de mariage.

 

M-Christine

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