Chacun son rendez-vous?
Écrivez un texte qui aura pour thème
« Le rendez-vous »
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LE RENDEZ VOUS
Le Rendez-vous à la gare à 16 heures pour prendre le train à 16h20 et partir en classe de neige avec ma classe de CM2.
Le Rendez-vous redouté chez le dentiste pour arracher une dent de sagesse.
Le Rendez-vous avec mon nouvel amoureux à 15 ans avec le garçon le plus beau de la classe.
Le Rendez-vous devant la piscine avec les copines sans être chaperonné par maman.
Le Rendez-vous avec Alice ma meilleure amie pour faire du shopping devant le centre commercial mais surtout ne pas le dire à Mathilde et Virginie, si non elles vont s’incruster et vouloir venir avec nous…
Le Rendez-vous devant l’hôpital avec tatie pour accompagner maman qui va rendre visite à papy avant son opération.
Le Rendez-vous au garage de Gérard pour chercher « une petite occasion » a dit papa car j’ai réussi mon permis la semaine dernière et j’ai eu mon Bac.
Le premier Rendez-vous avec Maxime au restaurant tous les 2 en amoureux.
Le Rendez-vous pour un premier déjeuner avec mes parents et mes futurs beaux-parents chez Maxime. J’ai la pétoche mais c’est pour faire connaissance.
Le Rendez-vous dans un magasin magnifique plein de robes blanches, de jupons de tulle, de satin, de brocard, d’organza, de broderies qui scintillent et des voiles brodés d’une longueur infinie.
Le Rendez-vous à 15 heures devant la mairie un samedi, sur le parvis toute la famille et tous les amis dans leurs plus beaux atours sont présents.
Le Rendez-vous devant Monsieur le Maire avec son écharpe tricolore, il cherche ses lunettes, et il nous pose une question. Maxime a répondu OUI et moi aussi. Un baiser est échangé et je sui mariée, je suis sa femme.
C’était l’un des Rendez-vous les plus importants de ma vie.
Marie-Christine
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Image par Florian Berger de Pixabay
RENDEZ- VOUS
« Plus que trois devant moi. Je suis très émue. Selon toute probabilité, mon tour viendra bientôt. J’ai hâte, j’ai hâte !!!
Ah ! Quitter cet environnement triste à pleurer, dénué de toute fantaisie. Un environnement qui aurait fait la joie des existentialistes quand ils étaient encore à la mode.
Pourquoi, comment suis-je arrivée là ? Mystère. C’est drôle, j’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne parviens pas à en extraire le moindre souvenir…
Plus que deux ! Mon cœur bat à une vitesse folle. Ah, découvrir enfin un autre monde ! Oublier cet univers carcéral et kafkaïen à la fois ! Partir enfin ! J’ai tant attendu ce moment. Ce rendez-vous promis de toute éternité…
Plus qu’une !! Je vais connaitre mon destin. Joie, gaîté, lumière ne seront plus des termes abstraits. J’envie celles qui m’ont précédée car elles savent déjà. Je…
Oh, c’est à moi !
On me saisit, plutôt vivement, à mon goût, sans beaucoup de ménagement. Eh là, doucement ! Mais, mais que se passe-t-il ? Une chose râpeuse vient se coller à ma figure, m’arrache la peau. Arrêtez ! Ça fait mal ! Affreusement mal ! Une lumière extraordinairement brillante m’éblouit et… Au secours ! Je brûle, je brûle ! Juste le temps d’entendre en un tonnerre fracassant : « Décidément, elles ne valent rien, ces sal…etés d’allumettes »…et je m’éteins. »
El Pé
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Image par Goran Horvat de Pixabay
LE RENDEZ-VOUS
Il avait reçu une note mystérieuse ce matin-là.
Elle avait été glissée sous sa porte, c’était un petit carré de papier broché beige-clair, le pourtour était bordé d’or. Au milieu du carré en lettres joliment calligraphiées, il y avait le message suivant :
Rendez-vous à 19 heures
Parc Montaigne
Un œillet à la boutonnière
Pas de signature, pas d’indices à étudier de plus près .
Perplexe, il termina de se préparer et partit travailler.
Il est vrai que son cabinet médical était en face du parc Montaigne.
Le parc était de petite taille mais tout de même un rendez-vous dans le parc à 19 heures, c’était vague, le soir serait déjà tombé, ce ne serait pas commode de trouver quelqu’un.
Il avait beaucoup de travail ce jour-là, de nombreux patients, il en oublia presque le fameux rendez-vous.
À 18h50 sa secrétaire le lui rappela , il se prépara pour sortir. Elle avait réussi à lui trouver un œillet qu’il glissa dans la boutonnière de son manteau.
Il sortit du cabinet, traversa la rue et pénétra dans le parc sombre et pratiquement désert à cette heure.
Il avait envie de faire demi-tour. Il était vraiment sot, et si c’était un traquenard ???
Il commençait à rebrousser chemin quand une ravissante jeune femme l’aborda. Elle avait un bel œillet rouge dans sa longue chevelure blonde, elle lui prit le bras et ils s’éloignèrent ensemble dans la nuit.
Chris
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Image par Kevin Phillips de Pixabay
Premier rendez-vous
Je jette un coup d’œil discret à ma montre, en espérant que monsieur le Président Directeur Général de la société « Et si on osait l’Aventure », dont je suis la secrétaire, ne me retiendra pas trop longtemps. Ce soir je suis très, très pressée. Le regarder me donne souvent envie de sourire car je n’ai jamais vu le nom d’une société mondialement connue, qui prône la fantaisie, le goût du risque, l’esprit de conquête, être si mal représentée par le physique de son PDG. Derrière son bureau, où chaque objet a une place immuable, il est assis bien droit, toujours sérieux, presque sévère, le costume sombre, tiré à quatre épingles. Il ne donne vraiment pas envie d’engager la conversation. D’ailleurs nos rapports, courtois, restent strictement professionnels.
Donc, je suis pressée car j’ai rendez-vous tout à l’heure avec un homme que j’ai rencontré sur internet. Nous avons eu, jusqu’à maintenant, uniquement des échanges épistolaires, sans photos, nous préférions d’abord découvrir nos caractères, nos priorités, notre manière de voir la vie. C’est donc notre premier rendez-vous physique, la surprise en fait ! Il faut donc que j’ai le temps de me préparer.
Contrairement à son habitude, il a l’air pressé. Il n’arrête pas de regarder l’heure. Il a peut-être un rendez-vous galant, lui aussi ! Cela m’étonnerait. Mais tant mieux.
Bon, ça y est, j’ai pu rentrer et je suis prête. Je me suis fait un look très fantaisiste qui me paraît susceptible de plaire à l’homme qui m’a peu à peu dévoilé sa personnalité au cours de nos échanges.
Le rendez-vous est dans le grand jardin du centre ville, sous la statue de Diane. Je la vois de loin et j’ai l’impression que quelqu’un est là, de dos, qui porte bien une grande écharpe rouge, signe de reconnaissance. Déjà, même sans voir son visage, sa silhouette dégage du charme. Gestes souples, allure décontractée, cheveux un peu en bataille, jeans, baskets, un physique qui va parfaitement bien avec l’idée que je me faisais de mon correspondant. Je suis séduite et impatiente qu’il se retourne. « Allez, tourne-toi un peu, même de trois-quarts ce serait mieux. Voir sans être vue, cela permet de se préparer et évite les surprises !
Ah voilà ! non ! j’hallucine ! on dirait…on dirait…lui…mon patron Impossible ! Qu’est-ce que je fais ? je me sauve en courant ou je le rejoins pour percer le mystère de ce personnage à double personnalité ? un homme qui écrit de si belles choses ne peut que gagner à être connu.
Alors que décides-tu, ma fille ? »
Gill
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