A chacun son rêve

 

« j’avais un rêve »

Quel est le vôtre ?  En vingt minutes, racontez-le

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Mother Ship Model - Close Encounters of the Third Kind

wikimédia

 

C’est vrai, j’avais un rêve  ou plus exactement, j’ai toujours eu un rêve : « La Rencontre du Troisième Type ».

   Allons, fi donc, qu’allez-vous penser voyons !! Je ne veux pas dire que  ma vie durant et deux hommes ne suffisant pas à mon bonheur, j’ai sans cesse été en quête d’un troisième larron ! Oh ! C’est mal me connaitre ! Mais je ne donnerai cependant pas ici lieu de mieux le faire. Non. Je parle évidemment du film de Spielberg, avec le regretté Truffaut dans le rôle du délicieux professeur français. Ou, pour dire les choses autrement, j’ai toujours rêvé de rencontrer un extra-terrestre.

    Cela se serait passé la nuit-pour la bonne raison qu’il est alors plus facile de distinguer quelque chose dans le ciel-, une nuit où j’aurais justement vu dans le ciel un étrange objet, rond ou en forme de cigare-je n’exclue rien-. Je l’aurais longuement suivi du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse, je me serais couchée, un peu rêveuse, un peu triste…  et peut-être cinq minutes plus tard, une  étrange créature, fluorescente et auréolée de lumière(en plus) se serait matérialisée au pied de mon lit ; attirée sans nul doute par mon intérêt passionné pour la science-fiction.

    A partir de là les scénarios divergent selon ma fantaisie :

-Soit nous devisons une grande partie de la nuit, échangeant des confidences sur la télépathie et la téléportation d’une part ; sur les concepts « humour » et « musique Rock » d’autre part…

-Soit il m’enlève, m’emmenant dans son vaisseau spatial, à travers le continuum espace/temps, visiter sa planète et au passage sa galaxie…

-Soit, par un moyen connu de lui seul, il me fait un enfant au regard duquel Superman fait figure de rigolo.

   Voilà, j’avais un rêve, moi aussi. Mais je suis toute prête à reconnaitre qu’il n’arrive pas à la cheville de celui de Martin Luther King.

El Pé

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Je marche…..je marche au milieu de cette étendue de sable. Autour de moi, des dunes à perte de vue. Pas une fleur,  pas une feuille, aucun arbre ni bosquet, rien que des grains de sable où mes pieds s’enfoncent lourdement à chaque pas. Sur ma tête, le soleil brûlant, sans un abri, sans un coin d’ombre pour me protéger, et les yeux en feu éblouis par l’intense lumière, et la gorge sèche, les lèvres collées, la langue comme du carton.

 

Et un rêve récurrent : une énorme bouteille entourée de glaçons scintillants d’où s’échappe une cascade d’eau pétillante et rafraîchissante. J’essaie de m’approcher, mais plus j’essaie, plus elle s’éloigne, et plus elle s’éloigne, et plus le bruit de l’eau me donne soif. Comprenant qu’il n’y a rien à faire, je m’assois et je regarde l’eau couler en attendant que mes yeux se ferment à jamais. Et dans mon délire, j’entends des voix : « mais ça va pas de rester en plein soleil après le repas, sans rien sur la tête à contempler la cascade ! tu veux avoir une insolation ! Tu rêves ou quoi ! allez viens, on t’attends, la visite des gorges n’est pas terminée. Comment, t’as soif ? Et bien, bois, t’as une bouteille à ta ceinture.

 

Gill

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