Un étrange Noël
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« Un étrange Noël »
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Rouge et blanc, couleurs de rigueur pour le 24 décembre, chez Bob...
qui a oublié de préciser qui ou quoi devait être en rouge et/ou en blanc.
Certains, tout de blanc vêtus, ont voulu se fondre dans le blanc de la neige pour arriver inaperçus. D'autres, adossés à la cheminée tout contre les grandes chaussettes rouges, attendaient peut-être de recevoir des cadeaux. Et certains invités, alliant les deux couleurs, pensaient revisiter la tenue du Père Noël.
Tous ces désirs, ces belles intentions n'ont pas vu venir le désir et l'intention du maître de céans qui se mit à éclairer la pièce d'une couleur rouge intense, de telle sorte que tout le monde voyait tout en rouge. Pour finalement, remplir la pièce de plumes blanches pré-collées venant se poser sur les vêtements et transformant certains invités en anges, voire en archanges.
A minuit, un gong résonna annonçant l'arrivée d'un vrai Père Noël, tout habillé de NOIR, qui tenant un fusil mitraillette à la main, menaça ceux et celles qui ne lui remettraient pas leurs bagues, montres et bijoux divers.
ETRANGE NOËL où l'on ne reçoit pas forcément les cadeaux tant attendus !!!!!!!!!!
Jocelyne
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Cette histoire se passe il y a bien longtemps, très loin d'ici , dans un village nommé Bethléem. Une pauvre femme est entrain d'accoucher dans des conditions de confort minimum puisqu'elle est couchée à même le sol, allongée sur un fétu de paille (fétu tout à fait indiqué chez une femme enceinte)....Les conditions d'hygiène sont minimalistes car la voilà entourée de multiples animaux dont un âne, un bœuf et de quelques moutons.
Le mari est agenouillé à ses côtés, attentif au déroulement des affaires, alors que le père biologique nommé Saint Exp , vêtu de la pelisse du père Noël , prie pour le bon déroulement de l'accouchement devant la cheminée ..
Arrivent alors les 3 fro-mages , Roquefort, Camembert et Lecantal qui viennent pour apporter quelques présents et fêter la venue au monde du futur enfant. Cependant le malheur a voulu qu'ils rencontrent le pauvre Job qui faisait brûler quelques roues de char au beau milieu du carrefour et qu'ils se trouvent immédiatement détroussés et délestés de leurs biens.
Dans l’écurie, les choses se précisent et la future maman se met à hurler de plus belle, comme le lui a indiqué sa propre mère, lui disant même qu'on risquait de lui mettre les fers. On se demande ce qu'elle voulait dire par là car le forceps n'avait pas encore été inventé (une sorte de prémonition sûrement).
Survient alors une de ces femmes habituées aux choses de la vie où elle puise un peu de la sagesse qui l'anime et qui prend les choses en main.
Poussez madame poussez! Poussez fort .Oh le beau bébé ! C’est un garçon!.... mais il y en a un deuxième !
C'est alors que le pauvre Job passa la tête par l'entrebâillement de la porte et crie : Savez-vous seulement comment vous allez les appeler ? Non
Eh bien par les temps qui courent appelez-les Gilles et John!
Jean-Pierre
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Il était une fois un gentil septuagénaire que tout le monde connaissait sous le nom de « Louis »: c’était un homme beau, généreux, mais qui cependant ressentait de la tristesse ! En effet , ses convictions écologiques étaient sans arrêt contrariées par les mauvaises nouvelles telles que la fonte des glaciers, le réchauffement de la planète . Même le Noël de cette année n’était pas ressemblant aux autres. Il tombait de la neige bouillante et tout le monde s’inquiétait . Soudain, Louis , sans doute inspiré par les muses ou par je ne sais quel dieu , s’arrêta , leva la tête vers le ciel, prit une profonde inspiration puis doucement, posément, souffla en l’air . Il recommença l’opération plusieurs fois : inspire, expire. Les passants intrigués s’attroupèrent et sans trop savoir pourquoi firent de même, toujours orientés vers le ciel ! Les réseaux sociaux eurent tôt fait de propager la séquence, et bientôt ce furent 7 milliards de followeurs comme on dit , qui chaque jour , à midi pile, inspiraient et soufflaient ensemble vers le ciel, pendant un quart d’heure, ce qui eut pour effet immédiat de constituer une couche de vapeur qui s’interposa entre le soleil et la terre, formant ainsi une protection efficace contre le réchauffement. Le Noël qui suivit fut embelli de gros flocons de neige bien drus et frais, et on put constater une baisse des températures de trois degrés sur toute la planète. Chaque jour, a midi pile, les 7 milliard d’individus qui peuplait la planète soufflaient en chœur, ce qui en plus donnait un effet yoga : en effet , on observa 7 milliards d’individus devenus , grâce à leur respiration, calmes, posés, sans aucune agressivité, on vit même Donald Trump et Vladimir Poutine s’embrasser !
Ainsi la planète devint habitable, confortable, et en paix , rythmée par les respirations quotidiennes des 7 milliards d’individus qui s’accordèrent pour élire le roi de la planète: « Louis Premier », Qui reçut en récompense une prime de 7 milliards d’euros et une fontaine de crème chantilly à volonté .
Louis
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Un étrange Noël
« Tout de suite je me suis dit : « Quel drôle de rêve ! » en souriant.
Et puis j’ai ouvert les yeux.
L’endroit semblait tapissé de coquilles d’œufs d’une couleur inconnue. A part la mienne, quatre autres chaises étaient occupées par trois hommes et une femme, qui tous se réveillaient peu à peu.
Devant nous, une sorte de machine à laver géante, d’une autre couleur, mais toujours inconnue ; et près du hublot se tenait une sorte d’officier anglais du XVIIIe siècle, en tunique rouge et perruque poudrée. Il nous regardait fixement, soudain, sans rien dire, il se saisit d’un des trois hommes puis, d’un geste brutal, l’enfourna (il n’y a pas d’autre mot) dans la machine, ferma le hublot d’un coup sec et se mit à pianoter sur une sorte de clavier transparent. Aussitôt, un puissant-et somme toute assez effrayant- ronronnement se fit entendre. Le curieux officier prit alors la parole :
« Voilà, cette machine à distanciation moléculaire est destinée à vous transformer. Bien évidemment, l’image que vous avez de moi en ce moment ne reflète pas ma véritable apparence. Elle vous a été suggérée pour que vous ne soyez pas exagérément choqués à votre réveil. C’est moi qui l’est choisie, sur gravure, je la trouve super classe. La voix que vous entendez n’est pas la mienne non plus, bien sûr. Elle vous est également suggérée.
Bon, je présume que vous désirez savoir pourquoi vous êtes là ? Je vais vous le dire : vous avez été sélectionnés, puis enlevés pour vous transformer en habitants de notre propre planète. Tout simplement.
La raison ? Très simple en vérité : la reproduction. Le taux de natalité chez nous baissant dangereusement, nous avons décidé de pratiquer une expérience en vous accouplant avec nos compatriotes. Enfin quelques uns. Vous vous apercevrez en effet que notre mode de reproduction est très différent du vôtre… que je trouve particulièrement répugnant, soi dit en passant.
Si l’expérience s’avère concluante, nous envisagerons alors des enlèvements à grande échelle. »
Le ronronnement de la machine cessa aussitôt-ce qui tendrait à prouver que la capacité d’organisation de ces créatures est plutôt remarquable- le hublot s’ouvrit et une sorte de pieuvre jaunâtre en jaillit, nantie d’un bec de cigogne et de huit yeux tournant autour de la tête. Elle disparut par une trappe qui s’ouvrit dans le sol sous ces tentacules.
Inutile de préciser que notre terreur grimpa d’un seul coup à son paroxysme ! Tout en hurlant, nous essayâmes de fuir, naturellement, mais hélas tout mouvement nous devint totalement impossible : une force phénoménale nous paralysait.
L’un après l’autre, mes trois autres compagnons subirent le même sort.
Quand vint mon tour, le Barry Lindon extra-terrestre s’adressa à moi d’un air méprisant : « Quant à vous, il s’agit d’une erreur, commise par nos services d’enlèvements. Vous êtes manifestement trop vieille pour la reproduction ! » Sur ce, il m’empoigna et me précipita sans ménagements dans la machine.
Et c’est comme ça que je me suis retrouvée nue, devant chez moi, Monsieur le Commissaire .Une nuit de Noël, vous vous rendez compte ? Alors que j’étais juste sortie en espérant trouver une épicerie encore ouverte…pour acheter une bouteille de whisky… enfin, une autre… »
El Pé
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Comme tous les ans depuis que Noël existe, les enfants se couchent, en ce 24 décembre, avec la pensée délicieuse des cadeaux désirés, disposés au pied de l’arbre qu’ils ont décoré. Tous les enfants, et Lucas en particulier.
Il ne sait pas depuis combien de temps il dort, quand il est réveillé par un bruit insolite. Que se passe-t-il ? Lucas n’est pas peureux, aussi il se lève, ses parents ayant l’air de dormir profondément, s’étant sans doute couchés tard.
Après avoir allumé la lumière dans le salon, que voit-il en bas de la cheminée, un gros nuage de fumée et de poussière d’où émerge, toussant et pestant, une forme noire.
Lucas se dit : « Zut, le Père Noël est tombé dans la cheminée, le pauvre, je vais faire semblant de n’avoir rien vu pour ne pas le vexer et je vais retourner me coucher »
C’est alors qu’il entend : « Aide-moi, Lucas, je n’ai pas l’habitude de passer par les cheminées, ni de distribuer des jouets, je suis tombé et n’arrive pas à me relever »
« Comment, pas l’habitude, il plaisante le Père Noël ! » Et c’est alors que Lucas reconnait, non pas le Père Noël, mais le Père Fouettard !
« -Mais, mais, que faites-vous là ? Je ne comprends pas.
-Tu vas tout comprendre, mon petit Lucas, dit le Père Fouettard, un peu gêné. Cette année, le Père Noël a fait une mauvaise chute en remplissant son traîneau. Impossible de mettre un pied devant l’autre. Moi, sur le coup, je me suis réjoui : tous les enfants sans jouets, merveilleux ! Mais devant les grosses larmes qui coulaient, témoignant d’un immense chagrin, la honte m’a saisi et je me suis dit que pour une fois, j’allais oublier ce qui nous opposait tous les ans, et le remplacer, dans la mesure de mes moyens, pour faire la distribution. Mais tu comprends bien que je joue là ma réputation. Si jamais l’on apprend que j’ai fait plaisir aux enfants, c’en sera fini de ma légende de méchant. Alors, promets-moi de ne rien dire à personne.
-Je te le promets dit Lucas solennellement, avant de retourner se coucher sur la pointe des pieds »
Le lendemain, Lucas et ses petites sœurs trouvèrent au pied de l’arbre tout ce qu’ils avaient commandé.
C’est étrange, mais ce Noël-là fut le plus beau pour l’enfant, celui où le mot « trêve de Noël » eut vraiment un sens.
Gill
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