Sous le pont

 

Un poème connu, dans lequel manquent des mots               

est distribué

En ¼ d’heure, complétez-le à votre manière

 

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Pont Mirabeau,, Paris, crue de la Seine, janvier 2018 (9)

wikimédia

 

 

Sous le pont vieux                                            

 

Sous le pont vieux s’abritaient nos amours d’enfant
           Et nos
seize ans
     Faut-il
qu’elles me reviennent
La joie venait
d’un rien dans nos yeux pétillants                                       

           Vienne le temps des souvenirs
           Les jours
où brillait l’avenir

Les mains timides et confiantes se cherchaient
           Tandis
que le jour déclinait
     Le pont
était témoin
Des éternels
serments  qui tout bas, s’échangeaient

           Vienne le temps des souvenirs                                           
           Les jours
où brillait l’avenir

L'amour, tel un feu crépitant me réchauffait
           L'amour, mon être envahissait
     Comme
un soleil d’été
Et comme une étoile au firmament, scintillait

           Vienne le temps des souvenirs
           Les jours
où brillait l’avenir                                        

Passent les heures, les jours et passent les années
           Ni temps ni lieu n’ai oubliés
     Ni les amours vécues
Sous le pont vieux, où comme un secret sont cachées.

 

           Vienne le temps des souvenirs
           Les jours
où brillait l’avenir

Gill

 

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Sous le pont, souviens toi de nos toujours si tendres,

Jeunes encore si beaux et nos demains promesses ;

Faut-il que nos oublis nous empêchent d’entendre ?

La joie venait, ne comptait pas le temps qui reste.

 

Parle-moi encore maintenant , qu’avant ne viennent

L’hiver et la froidure, rétrécissent les jours

Les mains étreintes et les miennes dans les tiennes,

Partons  tous deux tandis que s’efface le jour.

 

Le pont enjambe notre vie à deux sienne,

Des éternels baisers de nos lèvres d’amour,

Que jamais l’aube des au revoir ne vienne.

L amour un à un comptera  les jours.

 

Comme moi, comme  toi, désormais la nonchalante,

Et comme   cette péniche lentement s’avance ;

Vers le port dernier de nos jours que viennent

Passent les écluses lentement jusqu’à la Seine.

 

 Ni temps ni saisons, à nos mémoires anciennes

Ni les amours ni les peut-être ? ni les toujours,

Sous le pont promesses cadenassées parisiennes

Serments recommencés réinventés chaque jour.

 

Louis

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Sous le pont des soupirs, où glissent des gondoles

S'égrainent doucement les minutes qui passent

Et nos souvenirs

Faut-il les réveiller? Les laisser en voyage?

La joie venait ici des plaisirs qu'on partage.

Vienne le jour, où, cessant d'être sages

Le jour où de l'amour on sent l'heureux présage, où

Les mains prennent les mains, les bouches les baisers,

Tandis que sous le pont coule l'eau qui frissonne,

Le pont est le témoin des couples qui se donnent

Des éternels serments qui jamais ne s'oublient

Vienne ce soir d'été inondant la lagune

L'amour et le soleil dilués dans la brume.

Passent les jours comme passent les sillons des gondoles.

Ni temps présent ni temps passé

Ni les amours s'envolent

Sous le pont des soupirs

Vienne bientôt le temps des souvenirs.

Jean-Pierre

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Avez-vous deviné de quel poème il s’agit ?

 

C’est

 

 

Le pont Mirabeau

 

Sous le pont Mirabeau coule la Seine………………

                                         

                                                            Guillaume Apollinaire