Panne sur...l'autoroute

 

Trouvez cinq mots évoquant Noël

 

 Les inclure dans un texte ayant pour titre

 

 "En panne sur l'autoroute"

 

 

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Image par Wendy Corniquet de Pixabay

 

 

EN PANNE SUR L’AUTOROUTE

 

   Mariette était enceinte de huit mois passés. Avec son mari ,Jo, ils venaient de quitter le bord de mer et l’appartement de ses beaux-parents où ils achevaient de passer quelques jours de vacances.

   Le terme de sa grossesse s’annonçait et elle avait hâte de regagner ses pénates, se rapprochant ainsi de la clinique maternité où elle avait préparé son accouchement pendant quelques semaines.

 On venait de dépasser la mi-décembre, Noël s’approchait et elle se voyait déjà chez elle à Clermont-Ferrand.

   Ils roulaient sur l’autoroute du centre, depuis une bonne heure, avaient dépassé Lodève et gravi le Pas de l’Escalette, pour se retrouver sur le plateau des Causses. On était pourtant en fin de matinée mais la clarté avait baissé  et le ciel s’assombrissait prenant la couleur grise  du plomb. Les premiers flocons commencèrent à tomber. Le pont de Millau était sous la neige et le paysage alentour couvert d’un manteau blanc qui s’épaississait au fil des minutes . Les  branches des sapins pliaient sous le poids

Maintenant la neige tombait dru et les bourrasques de vent l’amoncelaient par endroits, formant ainsi des débuts de congères.

L’autoroute était pratiquement vide et l’on ne croisait que de rares camions, pressés de fuir ce déluge, pour se retrouver dans la plaine et filer vers l’Espagne. Au milieu de ce désert blanc, ils se sentaient bien seuls. L’Aubrac c’est beau, mais en été.

C’est à cet instant-là, que sur le tableau de bord de la voiture, apparut un signal d’un  rouge éclatant .Vous savez, un de ces signaux auxquels on ne peut échapper, un signal de mauvais augure.

Il représentait un petit thermomètre, avec son corps et son petit réservoir, affublé du signe ° pour qu’on ne le confonde pas avec autre chose. Sous le thermomètre, s’inscrivait le mot STOP en lettres majuscules.

Jo, gara sagement sa voiture sur la voie d’arrêt d’urgence. Et maintenant ? Pour donner l’alerte il faut absolument trouver un de ces téléphones de service situés le long de l’autoroute. Mais où se diriger ? A droite ? À gauche ? Le prochain est-il encore loin? Laisser son épouse enceinte sous la neige et dans une voiture sans chauffage ? Quelle m….. !

Pendant qu’il cogitait et se posait toutes ces questions, arriva une voiture de service. Vous savez une de ces voitures orange avec des lumières qui clignotent de partout, comme un arbre de Noël.

     « – Bonjour, monsieur, que se passe-t-il ?

   Je suis en panne, ma voiture chauffe,

   Avec le temps qu’il fait, c’est bien la moindre des choses !

    Vous avez le sens de l’humour !

   Ne vous inquiétez pas, soulevez le capot .Je vois, votre radiateur d’eau est vide. On va le remplir, vous pourrez repartir et rouler jusqu’au prochain garage. Vous ne pouvez pas rester là. La déneigeuse est en panne. Il faut en faire venir une de Clermont .Elle ne sera pas là avant trois heures. Je vous conseille, de sortir de l’autoroute et de prendre la départementale 212. Elle sera déneigée. Ce sont les paysans du coin, avec leurs tracteurs, qui assurent le déneigement; ils ont des enfants scolarisés et quotidiennement on vient chercher le lait de leurs troupeaux. Suivez-nous, on va vous ouvrir la prochaine sortie réservée au  service. »

 Après avoir rempli son réservoir et avoir rangé le jerrycan d’eau offert par les employés de l’autoroute, il se mit en route, suivant le véhicule de ses sauveteurs jusqu’à la prochaine sortie. D112 après la sortie , à droite. La route n’est guère meilleure. La chute de neige est si intense, que quelques minutes après le passage des tracteurs, leur travail est anéanti. La voiture patine il faut rouler doucement. Le temps passe et en cette fin Décembre, la nuit tombe vite surtout sous un ciel assombri par le mauvais temps.

C’est à cet instant que Mariette poussa ses premiers gémissements. Les contractions! Elle en avait déjà eu et avait appris à les gérer, comme on le lui avait indiqué lors de sa préparation, à la maternité, mais là, rien n’y faisait, les choses allaient de mal en pis.

        « – Mets ton siège en position couchette

   Ah …..Ah… »

Là, une ferme ! Le panneau indicateur est enneigé, mais on peut y lire quelque chose : « La Crèche en Aubrac »

« La crèche ! Tu te rends compte, si tu accouches là tu vas nous faire un petit Jésus ! »

Joseph frappa à la porte

        « –  Bonsoir Madame, je crois que ma femme est entrain d’accoucher.

   Ma maison n’est pas chauffée, nous n’allumons la cheminée que le soir, après le travail. Venez, je vais vous installer à l’étable, vous y serez au chaud. Je vous apporte un lit de camp, un drap propre et vous pourrez vous reposer à la chaleur des bêtes .Je cours chercher ma voisine .C’est une ancienne infirmière. Elle  a travaillé 30 ans dans une maternité, elle saura vous conseiller.

   Quand la voisine est arrivée, la poche des eaux s’était rompue, le travail avait commencé, et elle aida Mariette à faire naître son bébé dans l’étable  à la Crèche en Aubrac, entre le bœuf et l’âne.

   Tout s’est bien passé, dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité, grâce aux bons soins de l’infirmière qui dirigeait les opérations.

   Et maintenant, quand on leur demande de raconter leur aventure, et qu’on leur parle de leur petit Jésus, ils vous disent en chœur :

« Notre petit Jésus, c’est une belle fille ! »

 

    Jean-Pierre

 

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Image par stef54 de Pixabay

 

 

NOEL

 

 

                        Mardi 23 décembre 13 heures, je reçois un appel de mon mari qui est en panne sur l’autoroute. Il attend la dépanneuse et le trafic est intense, c’est la catastrophe, il ne sera jamais à l’heure à l’Aéroport pour accueillir Sophie et son mari qui débarquent de Londres. Heureusement, mon fils arrivé de Toulouse la veille me propose de m’accompagner pour récupérer tout le monde. Ma fille ainée reste à la maison pour concevoir le plan de table, la décoration et le menu du réveillon.  Nous partons, quelle circulation ! évidemment nous sommes à 2 jours de Noël et au début des vacances scolaires. 

Je réalise ma chance cette année d’avoir tous mes enfants qui seront présents autour de la table de Noël. Les petits enfants arriveront bruyamment, les embrassades, les accolades, nous serons heureux de nous retrouver avec des rires et tout le monde parlera en même temps. Le sapin décoré, la crèche avec ses 89 santons (peut-être en aurais-je d’autres cette année ?), les étoiles et les guirlandes, les cartes de vœux des années présentes tout cela contribue à la magie de Noël.  L’amour ou l’affection que nous nous portons seront perceptibles et les étoiles aussi brilleront dans les yeux de chacun.

Bien sûr, il y aura encore et toujours comme chaque année des cadeaux, de la nourriture, des apéritifs en abondance, mais c’est tellement agréable d’être ensemble. Cette atmosphère très particulière de Noël est délicate et doit être conservée précieusement, car elle est nimbée d’un voile léger doux, heureux, d’affection, et d’harmonie familiale privilégiée. Bien sûr nous aurons savouré des repas excellents et trop copieux, mais on ne comptera plus les calories et la soupe de légumes reviendra en force la semaine suivante, peu importe. Ces moments-là en famille est une période chère à nos cœurs, mais là actuellement il faut arriver à l’aéroport, récupérer dans un premier temps mes anglais puis mon mari qui nous attend dans un garage à Montpellier. Fort heureusement, il n’y a rien de très grave à notre voiture.

Je ne suis pas trop inquiète la maison est prête pour recevoir toute la famille et même le Père Noël m’a confirmé au téléphone sa visite pour le 24 décembre, donc profitons des bons moments.

        

M-Christine

 

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Image par Frauke Feind de Pixabay

 

 

                                 Noël ? Jamais plus !

    Noël ?  Je bannis ce mot de mon vocabulaire pour les siècles et les siècles à venir. En décembre, je passe directement du 24 au 26.

   C’était le 25, jour de la St Paul. Je roulais sur l’autoroute à petite vitesse. Peu de circulation. Je me réjouissais, pensant à la joie de tous ceux à qui je destinais cadeaux  et jouets emplissant le coffre de ma voiture ronronnante.

J’apercevais au loin les sapins de la propriété familiale, je chantonnais « Tombe la neige » d’Adamo quand soudain elle tomba drue, vraiment. Je ne voyais plus les étoiles dans le ciel, les lumières de la ville, ni même la bande blanche de la route.  Un écran blanc digne du grand nord m’aveuglait.

J’entendais le bourdonnement des cloches, les Rois Mages venaient vers moi, suivis d’ne cohorte de petites gens chargés de fardeaux, d’animaux divers.

Je me réveillai dans le fossé. La magie blanche, les souvenirs d’enfance m’y avaient expédié . Meurtri, transi de froid, je partis à pieds, maudissant Noël.

Je rêvais d’un traineau, d’un Père Noël débonnaire qui m’emporterait vers un grog bien chaud, des pantoufles fourrées, un fauteuil près d’un feu flambant clair. Je ne demandais pas grand-chose, mais combien c’était difficile à obtenir !

      Alors Noël ? Non, non et non !

  Line

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Image par Gorkhs de Pixabay

 

 

En panne sur l’autoroute

 

        Cela fera exactement cinq ans ce 24 Décembre. Assez de temps s’est écoulé pour que je puisse parler. Je ne l’ai jamais fait jusqu’ici et je suis certain que, pas plus hier qu’aujourd’hui, on ne voudra me croire. Tant pis.

Il pleuvait comme…ce n’est pas permis sur l’autoroute A9. Depuis le départ. Des trombes d’eau et moi je fonçais, moitié roulant moitié aquaplanant  car à mon habitude, j’étais terriblement en retard. Ce n’était pourtant pas le jour : Comme chaque année, dans la Salle des Fêtes de Vendargues*, je remplaçais le Père Noël pour les enfants des pompiers de la région. Certes, ce n’est pas mon meilleur rôle en tant que comédien (intermittent du spectacle) mais les petits extras de ce genre sont toujours les bienvenus, si on voit ce que je veux dire.

     Je fonçais donc sur l’autoroute, accompagnant tant mal que bien Mon Beau Sapin  version rap diffusé sur RFM,  tout en piochant dans la boite de chocolats belges généreusement offerte par Géraldine, ma copine du moment. Cool. Soudain, un éclair traversa le ciel, juste devant moi, suivi d’un effrayant grondement de tonnerre. Aussitôt, tout s’éteignit dans la voiture : phares, moteur, radio. J’attendis quelques minutes, espérant que les choses ne tarderaient pas à reprendre leur cours normal. Puis, constatant que rien ne se passait, je décidai de demander de l’aide (tout en sachant que mon cachet de ce soir ne suffirait pas à couvrir les frais), mais à l’évidence, mon Smartphone 12ème génération venait  de totalement se décharger.

  Grand moment de solitude. Que faire ?

J’ouvris la portière, descendit, fis quelques pas tout en essayant en vain de me remémorer qu’elle était la durée de survie d’un piéton sur une bande d’arrêt d’urgence. La réponse me parvint à l’instant : un énorme camion se ruait sur moi. Le chauffeur ne m’avait pas vu dans le noir et, pour lui et moi, il était à présent trop tard pour réagir. J’eus à peine le temps d’émettre un faible cri lorsque je me sentis violemment tiré en arrière pendant que le camion s’éloignait déjà dans un hurlement de klaxons déchainés. J’étais sauf.

     Devant moi se tenait un chien. Enfin quelque chose de crotté et mouillé qui ressemblait à un chien. A l’évidence descendant de bâtards militants depuis de nombreuses générations. C’eut été de fort mauvais goût de m’appesantir sur ces disgrâces, d’autant que l’animal me considérait, gueule ouverte, langue pendante et tête inclinée sur la gauche, plutôt content de lui, en somme.

« -Merci vieux, lui lançai-je, je te dois une fière chandelle. Mais d’où viens-tu comme ça, à cette heure ? » En effet de part et d’autre de l’autoroute, il n’y avait visiblement (du moins je le devinais) que des champs de vigne. On devait être quelque part entre Narbonne et Béziers. De la truffe, l’animal m’indiqua la direction de l’Est. L’esprit me revenant avec la joie de vivre, je poursuivis : « Ah bon, tu suivais les Rois Mages ? Peut-être même que tu es l’un d’entre eux, qui sait ? D’ailleurs, toi, tu as un petit air à Melchior. » A l’énoncé de ce nom, le chien remua joyeusement la queue, puis il sauta d’un bond sur le siège passager, m’enjoignant du regard de le rejoindre. J’allais lui répondre qu’il a y avait   une sorte d’impossibilité  de redémarrage  lorsqu’il aboya. Une seule fois. High and clear, comme on dit dans l’aviation.

Aussitôt, tout se remit en route : phares, moteur et radio et même mon Smartphone 12ème génération  qui sonnait furieusement. C’était Géraldine.

       Le chien, paré d’une  guirlande  dorée en guise de collier, eut beaucoup de succès à Vendargues. Tous les gosses voulurent se faire prendre en photo à son côté, plutôt que du mien, mais c’est un détail.

        Quoiqu’il en soit, nous ne nous sommes plus jamais quittés, même quand j’ai fini par épouser Géraldine.

     Alors, qu’en dîtes-vous ?... Oh, je savais bien que vous ne me croiriez pas, mais ça ne me dérange pas. Comme ça ne me dérange pas  que mon meilleur pote soit un Roi Mage déguisé en chien. «- Et à l’évidence toi non plus, n’est-ce-pas Melchior ?

-Ouaf ! »

   EL Pé

*Vendargues est une commune de l’Hérault située à l’Est de Montpellier. Elle se définit elle-même comme « le village où il fait bon vivre »

 

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Image par John Nisbet de Pixabay

 

 

Après avoir calé dans le coffre de la voiture, valises, cadeaux, boites de chocolat, champagne et la bûche de Noël, nous voilà enfin sur le départ. Un long trajet nous attendait et si nous voulions assister à la messe de minuit en famille, il valait mieux ne pas perdre de temps.

Évidemment, à la dernière minute, mes deux ados s’aperçoivent qu’ils ont oublié la petite crèche qu’ils ont fabriquée eux-mêmes pour leur grand-mère. Avec 1 heure de retard, nous empruntons l’autoroute dans une joyeuse ambiance. 300kilomètres plus loin, notre vieille voiture donne quelques signes de fatigue. Par prudence, une petite halte à la première aire de repos s’impose. Capot levé, tête dans le moteur, mon mari vérifie un peu tout, bien que la mécanique et lui…ce n’est pas tout à fait ça. Au moment de redémarrer, impossible ! Il fallait se rendre à l’évidence, nous étions bel et bien en panne sur l’autoroute, le soir du réveillon de Noël.

Passé le moment de déconvenue, à l’unanimité, nous décidons de dormir dans la voiture, bien couverts, et de réveillonner malgré tout.

Menu : Bûche de Noël, champagne et chocolats.

Le sommeil fut assez léger. Toutefois, nous n’étions pas mécontents d’avoir échappé, pour une fois, à la traditionnelle dinde aux marrons.

Louisa

 

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Image par Gerhard G. de Pixabay

 

 

La panne du Père Noël

Dzing, cracc, pffuu, pout, pout, pouououttt !

« Vite, il faut que je me gare sur le bande d’arrêt d’urgence, mon camion n’avance plus. Que se passe-t-il ? »

En cette nuit du 24 décembre, le petit homme tout de rouge vêtu qui descend, en plein centre de la France, du semi-remorque qui filait sur l’autoroute A7, est complètement catastrophé. Pour comprendre pourquoi, il faut remonter le temps de 3 jours.

Ce 21 décembre, le Père Noël est prêt et vérifie son traîneau : tout est en ordre pour le voyage le plus important de l’année. Il termine par une petite visite à ses six rennes et les trouve tout patraques. Ils frissonnent, ont des maux de tête, des courbatures, ils éternuent, leur nez coule, leurs yeux larmoient. Catastrophe, c’est la grippe ! ils ne seront jamais rétablis pour la nuit de Noël ! « Que faire, il n’y a pas 36 solutions, je dois prendre les transports habituels des hommes. » Je vais utiliser un semi-remorque, emprunter l’autoroute,  et je ferai des heures sup pour réussir à distribuer tous mes jouets.

Et voilà pourquoi le Père Noël se retrouve maintenant en panne sur l’A7, avec un semi-remorque plein à craquer de cadeaux, ne sachant comment faire pour les distribuer.

Il n’y a pas une circulation très dense, cette nuit, tout le monde est à la maison, les préparatifs de Noël sont terminés, le sapin dressé, décoré de ses guirlandes multicolores, et à son pied la crèche, attendant qu’on y dépose l’enfant Jésus. Le Père Noël attend, seul, tout désemparé. Il scrute l’autoroute quand il voit arriver une voiture remorquant un van, qui freine et s’arrête derrière lui.  

« – Que vous arrive-t-il, Monsieur ? »

Et le Père Noël de raconter toute son histoire. Et le conducteur de le croire, contre toute attente, comme s’il s’était préparé à cette scène depuis l’enfance.

« – Je transporte uniquement deux chevaux, comment faire pour vous aider ? » se désole-t-il.

À ce moment, on entend les chevaux hennir, hennir si fort qu’on a l’impression qu’ils lancent un appel. Presque immédiatement arrivent des nuées de pigeons qui se posent sur toutes les faces du semi-remorque et l’agrippent avec toutes leurs petites pattes. On comprend qu’ils sont prêts à décoller et à entraîner l’énorme véhicule à travers le ciel. Le Père Noël a compris et applaudit comme un enfant en regardant la voûte céleste : « c’est un miracle ! » au même instant, une pluie de poussière dorée tombe de la plus brillante des étoiles et doucement, le semi-remorque s’élève, entouré de milliers d’oiseaux. Il n’a que le temps de remonter dans la cabine, et va pouvoir passer la nuit à livrer, comme s’il avait son traîneau et ses rennes, les précieux jouets que les enfants trouveront à leur réveil.

Cette année-là, si vous avez vu un énorme camion rouge voler dans le ciel, c’est que vous avez gardé votre âme d’enfant.

Gill

 

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