Le "F" à l'honneur

 

Faire un petit texte où on trouve le maximum de son « F ». Thème libre.  10 mn

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Fanfreluches, froufrous et falbalas font la fête des étoffes dans la folle farandole sans fin des fêtards assoiffés. Sur les buffets, les foies gras et les soufflés gonflés voisinent avec les frites, les fromages, les flans et les fruits. Les flûtes frissonnent de fraîcheur, les fraises et les fleurs font des fantaisies colorées, les financiers farinés, pas fades font des friselis sur les  papilles. Pendant le festin offert par la fée du logis aux aficionados, les fabuleux farceurs facétieux font des phrases fallacieuses en fantasmant sur les pharaons faramineux qui fabriquaient fréquemment des pharmacopées fuligineuses faites avec des fumariacées et des fuchsia  pour frictionner les défunts enfouis dans les profondeurs des sarcophages.

 

 

 

Mimi

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Foutu foutoire ! Ce je-m’en-foutiste fanfaron de Fernand fut le dernier à fréquenter ce fabuleux fournil, avec ce foutriquet de Firmin.

 Une forteresse enfarinée, un phare pharaonique, un funambule en fibres, une foule fantasque de phénomènes démantibulés issus de fonds de caves ou de greniers fourmillant de souvenirs d’enfance.

 Les futurs aventuriers fulminent. Pas de quoi faire face aux fumiers qui les ont fait fuir.

 Fastoche, dit Philémon, pas de quoi fouetter une fouine. Y-a même pas de quoi fumer !

 Mouty

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Fichtre ! Quel froid dehors ! Ferme bien les fenêtres afin que le foyer puisse nous réchauffer. Regarde le feu, comme il est festif ; les flammes multicolores dessinent des figures fantasmagoriques et les flammèches frétillent furieusement et s’affolent en formant une folle farandole. Vois Touffu et Fanfreluche qui sont fourrés sous le fauteuil où l’on aperçoit leurs fines frimousses. Ils enfoncent fermement leurs griffes dans la fausse fourrure du tapis. Ils ressemblent à deux impassibles sphinx. Fadaises ! Ne nous y fions pas ! En fait, ils peuvent passer sans fanfare à fascinants farceurs ou féroces fauves pour effrayer Félix, le furet. Mais pour l’instant, ils fainéantent, alors fermons les yeux car ce favorable instant m’incite à un farniente sans fin.

 

Gill