Ecrire avec les mots trouvés au scrabble

 

En 20 minutes écrire un texte contenant six mots trouvés à partir d’un jeu de scrabble

niée    serinée    poteau    moussât    merles    dinais

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LE MATCH

 

Je dinais en regardant le match Toulouse-PSG à la télé.

 

Le ballon ricocha sur le poteau, accordant la victoire aux Parisiens bien qu’elle fût niéepar les Toulousains dont la mauvaise foi valait celle de leurs adversaires.

 

Bien que la colère moussât à fleur de peau de part et d’autre, la Marseillaise serinée maintes fois dans les vestiaires, fut entonnée avec application malgré quelques couacs ordinaires.

 

Dans les tribunes, les merles siffleurs accompagnaient les vuvuzetas dans un tintamarre assourdissant.

 

Ça promet pour le match retour !

 

Mouty

 

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 Le beau parc ou nous nous trouvons fais l’unanimité ;  il est tout simplement enchanteur, sa présentation ne peut être nié ; il m’en a fallu de la salive pour convaincre toute la famille de le visiter, parole serinée, explications, descriptions  répétées,  jour après jour. Le soir quand je  dinais, je voyais défiler dans ma tête chaque parterre, chaque plante ou fleur, les jarres au départ des allées indiquées par un poteau chargé de corbeilles débordant de fleurs multicolores où se balancent les merles faisant entendre leur sifflet qui nous vrillait les tympans ; le vent léger nous caresse doucement le visage ; levant le nez pour humer toutes les senteurs merveilleuses qu’il amène à nos narines , on peut apercevoir, cachant quelques instants l’astre qui darde ses rayons sur la pelouse desséchée, un petit nuage qui me fait penser, la soif venant,  à un choppe de bière fraîche qui tellement moussa ,qu’elle en  déborda par-dessus les bord de la choppe en s’étalant sur le zinc du comptoir ; mais là je rêve, en espérant que ce rêve se réalisera très vite dès la fin de cette belle visite , alors que nous la commenterons à la fraicheur d’une terrasse ombragée en nous émerveillant de toute cette beauté.

 

Rina

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L’épouvantail

 

Planté au milieu des champs, je penche un peu, ayant été mis à mal par les bourrasques de Mars. Je suis devenu un épouvantail qui n’épouvante plus personne et j’en suis fort déconfit !

 

A l’époque de ma jeunesse, mon efficacité n’était aucunement niée mais au contraire serinée par tous les oiseaux qui passaient bien au large de mes bras. J’étais fringant, mon poteau bien campé dans la terre, vêtu de neuf, chemise à carreaux rouges, veste et pantalon noir, chapeau vert avec plume rouge ; j’avais fière allure, moi le gardien des cultures quand le vent du nord gonflait mes vêtements, faisant entendre son lugubre mugissement. Les merles m’évitaient, surtout toi, le plus petit; tu ne dînais jamais près de moi, mais bien loin, là où mon ombre ne pouvait protéger les sillons les plus éloignés, là où tu pouvais chaparder des graines en toute impunité.

 

J’étais bien triste en repensant à cette époque, jusqu’au jour où la fille de la famille lava tous mes vêtements ; bien que le savon moussât, il fallut qu’elle les frotte très fort pour en faire disparaître toute la crasse.  Requinqué, revigoré, je retrouvai ma jeunesse et mon éclat d’antan et pus, à loisir, épouvanter tous ceux qui passaient à ma portée.

 

Gill

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