Carnet de voyage imaginaire
Mon carnet de voyage imaginaire sur un séjour ou une pérégrination non vécu(e), dans un pays qui n’existe pas. Rédigez-le en 25 mn.
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Mon carnet de voyage
Ou
Voyage au cœur de l’imaginaire
Lundi Beau temps. Quelques effilochées de nuages dans l’azur turquoise.
Rencontré deux êtres fabuleux, mi-anges, mi-démons. Irrésistibles.
Ils m’ont mise en contact avec un loueur de ciel bleu ou de ténèbres.
Mardi Il pleut. Des gouttes d’or dégoulinent des feuilles de palmier. Crésus est dans l’affaire. J’en ai la nausée.
Mercredi Le vent s’est levé. Un sirocco à décorner les cocus. Insupportable. Je ne sors pas ma tête de mon sac à viande.
Programme de la journée : RIEN.
Jeudi Surnaturel ! Des hommes-papillons volettent autour de ma tente ! Je plante en vitesse quelques muriers. Ils finiront bien par s’y poser ces inconscients…
Vendredi La rivière a grossi. Les ondées ont transformé le timide ruisseau en gorges de cascades. Dans quelques bassins d’eau claire et moins fougueuse s’ébattent des sirènes. C’est le Paradis !
Samedi Tout a une fin…
Je range ma tente dans son fourreau et garnis mon sac à dos avec mes restes d’absinthe, de cigarettes roulées à la main, de gnole maison, et de comprimés d’ecstasy destinés à soulager mes migraines.
Vive les voyages et leurs surprises insoupçonnées !
Mouty
Il est beau mon carnet de voyage , je viens de me
l'offrir et je vais l'étrenner rapidement car j'ai des idées plein la tête sur un voyage imaginaire , toutes les étapes y figureront.
Jour 1 /
Départ pour la base spatiale de Kourou en Guyane ;avec une préparation intense de plusieurs années je me dois d' être opérationnelle , installation, positionnement ,
repérage des objets usuels , protection , lancement vers le ciel , décollage dans une épaisse fumée bouchant toute vue , mais attachée solidement dans l'habitacle , je ne verrai rien , je ferme
les yeux , me concentre.
Jour 2 /
Après l'immobilisation forcée dans cet espace étroit, je me détache et apprends à flotter , je me sens toute engourdie , je ne maîtrise pas du tout cette façon de flotter
, je m'agrippe et réussis à attraper mon repas déshydraté , un sachet contenant des petits morceaux , sans goût aucun , j'ai le tournis , je regarde autour de moi, nous
sommes tous aussi maladroits.
jour 3/
Nuit si courte , peu de repos , comment parvenir à dormir assis , impossible ; s'habituer aux bruits de la cabine dont le ronronnement des moteurs si
désagréable, qui me rends sourde .
jour 4/
Les voix hachurées arrivant de la planète terre plus le grésillement des machines qui se mélangent, produisent un drôle de son ;
ça vient, ça part, ça semble tournoyer au-dessus de nos têtes, effet spectaculaire, tonalités complètement déformées .
jour 5/
On s'habitue à tout , même si l'engourdissement du corps se fait de plus en plus pesant , et les vibrations constantes, les objets s'échappant de nos mains pesant une tonne , qu'on doit rattraper
au vol ( c'est le cas de le dire).
jour 6/
Préparation pour une descente déjà, !!!!!! nous devrions nous poser en douceur, sur une planète vierge de toute vie , excitation qui monte , appréhension aussi , nous tenons difficilement en
place .
jour 7/
c'est le jour « J » j'ai l'impression d'être en plein rêve , ou cauchemar ,on y est arrivé , que va-t-on trouver? Comment allons nous nous mouvoir , tout n'est que questionnement.
jour 8/
ça y est , le sas s'ouvre , nous allons nous extirper , nous lever, sortir de cet engin , , marcher vers un inconnu total , vers l'avenir peut-être !!!!!!!
Rina
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Lundi 24 Juin
Sommes en route depuis dix jours. Toujours rien. Que le ciel et la mer. Vincent affirme que tout va bien. J’aimerais avoir son optimisme.
Jeudi 27 Juin
Les provisions d’eau douce s’épuisent. On aurait déjà dû atteindre l’objectif. J’ai très peur et surtout très soif. Regrette amèrement de m’être embarquée dans cette aventure, d’abord je n’ai pas le pied marin et puis… Vincent est-il aussi infaillible que cela ? L’amour rend aveugle.
Mercredi- Peut-être
J’ai perdu la notion du temps tellement je me sens faible à cause du rationnement d’eau et de nourriture. Mais je crois que nous approchons. La mer a brusquement changé d’aspect. On dirait une grande flaque de lait. Etrange.
Même jour. 1O heures
Une aurore boréale vient d’apparaitre, en plein jour. Le ciel est devenu verdâtre et une tempête se lève. Les vagues sont énormes…et incroyablement blanches. Nous allons sûrement mourir.
11heures
Vincent crie qu’il ne contrôle plus rien et le navire se met maintenant à tourner en rond, en cercles de plus en plus étroits. Et de plus en plus vite.
11heures 08
Nous voilà entrainés dans un tourbillon gigantesque mais je n’ai pas peur. Vincent me tient enlacée et sourit. J’ai confiance.
11heures 12
C’est magnifique !! Nous sommes à plusieurs centaines de mètres de profondeur et nous descendons toujours. Je suis entourée de couleurs inconnues et une sorte de musique d’orgue se fait entendre. Les yeux de Vincent brillent. Les miens aussi sûrement.
11heures 14
La mer, puis la terre viennent de s’ouvrir soudain et un milliard d’étoiles apparaissent. Je réalise que nous venons de franchir la porte du continuum espace/temps. Vincent murmure à mon oreille : « Bienvenue dans la Sixième Dimension ma poule. »
El Pé
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