Transformation

 

A quoi vous fait penser « la transformation » ? Cherchez des mots en rapport avec ce sujet. Chacun en choisit un dans tous les mots trouvés pour faire une liste commune.

 

En 20 mn, écrire un texte sur le thème de la transformation, contenant les cinq mots retenus et commençant par cette phrase : « en se réveillant un matin après des rêves agités »  extraite du roman de Kafka « la métamorphose ». 

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En se réveillant un matin, après des rêves agités !!!!......Nuit difficile où un rêve a pris possession de tout mon être, un rêve qui peut-être a voulu me dire que j'avais des ressources en moi pour continuer ma route, me tournant et me retournant,  je me suis vue, et j'y ai cru , en complète   métamorphose; je n'étais plus la personne coincée, manquant d'assurance mais  je savais m'imposer, grande, pleine de verve, ne manquant pas de culot,  j'osais le déguisement je ressentais ce changement qui m'élevait  au rang des sages ;  ces sages se tenant humbles avec une grande humilité,  adorant leur dieu dans une totale sublimation,  rien ne pouvait paraître plus important à leur yeux  que cette croyance si forte, cette façon d'accepter leur transformation qui provoquait en moi  un questionnement,  pensant à des être inaccessibles et immortels, et j'étais là,  à leur côté  sans aucune gène, me sentant comme  une des leurs,  envahie par une grande fierté, vibrant de joie et  de bonheur,  je me sentais grandie,   dans mon cœur, mon corps ;  était-ce une voie à prendre, une direction nouvelle à envisager ?

 

 Je crois à la transformation qui  peut amener  des êtres à changer tout en gardant en eux  l'amour et le partage pour leurs concitoyens. 

 

Clignant des paupières, sortant d'un sommeil  lourd et trouble,  j'écarquille mes yeux, me précipitant devant mon miroir ; où est passée la grande,  la sage moniale de cette nuit ?   Fin du rêve !!!!!!!! Mais peut--être   approche sur une réflexion à venir !!!!!!!!!!.

 

Rina

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« En se réveillant un matin après des rêves agités », Fanny réalisa avec délice et impatience que le jour J était arrivé. Nous étions en 1989, c’étaient les fêtes du bicentenaire de la Révolution, les fêtes du changement dans la vie des français de 1789, époque où la colère accumulée au cours des siècles avait été sublimée dans les excès sanguinaires de tout un peuple. Cela, elle l’avait appris à l’école et bien sûr, ce n’était pas ce qui la réjouissait ; Non, ce qui la réjouissait, c’était le rôle qu’elle allait jouer dans quelques heures. Elle écarquillait les yeux, encore couchée, pour tenter d’apercevoir dans la pénombre de la chambre le costume de l’époque que sa mère avait confectionné pour l’occasion : un déguisement qui allait permettre la transformation de la sage fillette en révolutionnaire déterminée et prête à chanter « Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son… ». Elle distinguait la jupe longue rayée bleu et blanc, le corsage aux manches bouffantes et le long tablier blancs, la charlotte aux bords de dentelle et le châle rouge ; une cocarde tricolore sur la coiffe et un galon assorti autour du châle complétaient ce costume de femme de Sans-Culottes.

 

Pour l’occasion, tous les élèves costumés allaient défiler à travers la ville. Toutes les écoles y participaient ; Elle adorait se déguiser, devenir autre, et sa mère avait un don pour lui inventer de merveilleux costumes ; Elle avait alors l’impression de sortir d’elle-même ; Elle qui était un peu timide pouvait se cacher derrière cette autre et prendre de l’assurance ; elle se sentait alors capable de tout.

 

Laissant là ses réflexions, elle sauta du lit, avala rapidement son petit déjeuner et fila dans la salle de bains pour se préparer et enfin revêtir son costume de rêve. Ainsi parée, elle s’admira dans la glace sans se reconnaître. La métamorphose était parfaitement réussie. Elle était en 1789, pouvait partir à l’assaut de la Bastille et se mit à chanter à tue-tête sous l’œil amusé de la famille : « Ah ça ira ça ira ça ira, les aristocrates on les aura ! ».

 

         Gill

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BLANCHE-NEIGE

 

En se réveillant un matin, après des rêves agités, Blanche-neige observa un changement très important dans son apparence. L’image renvoyée par son miroir était d’une sublimation incroyable. Elle ne se reconnaissait plus : grande, blonde, évanescente, le regard étincelant, elle n’osait croire en une transformation pareille.

 

A côté d’elle, dans le lit chaud, dormait encore Atchoum, qui n’était plus revêtu de son déguisement de nain. Beau comme un éphèbe, il reposait sereinement. Blanche-neige n’en revenait pas de cette métamorphose. Elle n’osait faire le moindre geste, de peur que s’évanouisse ce brillant cavalier d’une nuit. Il était là, près d’elle, offrant à son regard une musculature qui la faisait vibrer, dégageant un parfum de mâle qui l’envoutait.

 

La scène se figea sur ce tableau érotique et attendrissant qui revisitait avec mansuétude la fin d’un conte dont la débilité déformait déjà les cerveaux d’enfance de nos aïeux.

 

Mouty

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