Insérez le tercet dans le texte
Cherchez trois rimes en « in » et les utilisez-les pour faire un tercet
Donnez votre tercet à votre voisine
Faites un texte comportant le maximum de sons « in »
(in, ain, ein, un…etc) en y insérant le tercet reçu
Sur un thème au choix, sauf celui de la Saint Valentin
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Que s’était-il passé ce matin-là ? Le ciel était gris et même noirs de nuages à certains endroits. Le marin avait laissé son bateau échoué sur le sable fin. Désorienté, il ne savait plus où étaient passés ses copains partis à l’aube avec lui.
Il se mit à marcher sur la grève, et malgré le crachin, il chercha encore et encore. Il avait froid, il avait faim, il avait soif. Que n’aurait-il pas donné pour un morceau de pain, un bol de soupe chaude ou un verre de vin ? Il courut se réfugier sous les grands pins et s’assit dans un coin abrité du vent. Il avait beau chercher dans sa mémoire, il ne se souvenait de rien.
Alors, pour tromper son chagrin, il se mit à fredonner ce refrain appris lorsqu’il était enfant :
« Où est-il passé mon joli gamin ?
A courir dans les bois pour cueillir le jasmin
Et fêter aujourd’hui l’enfant divin. »
Évelyne
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Depuis ce matin, mon joli petit Romain me réclame l’histoire de son lutin préféré, prénommé Quentin. Tous les jours, je sais que le soir venu, pour retarder l’heure du coucher, ce petit malin me demande de lui lire ce conte plein d’aventures, qui débute par un tercet qui l’amuse beaucoup. Je le connais par cœur, depuis que je le répète à mon bambin et ses copains :
« Mais où est donc le lutin,
Qui a pris le lutrin
Et le cache, beau butin ! »
Une fois la lecture achevée, d’habitude, il s’endort serein. Mais pas ce soir, où je sens que mon coquin a décidé de faire durer les câlins. Pourtant, aujourd’hui, la journée a été bien remplie : une séance de patins à roulettes, suivie de ramassage de pommes de pin, puis confection d’une tarte tatin pour le goûter et enfin, un repas copieux accompagné de son pain préféré à la farine de lin et aux olives. Les yeux de Romain ne veulent pas se fermer. Il me prend la main et me raconte qu’un jour, il sera marin, deviendra écrivain et s’achètera un poulain : il partagera son temps entre son bateau, ses bouquins et son compagnon équin. Il me parle aussi de la jolie Capucine qu’il épousera un jour de Saint-Valentin. Alors, je lui propose le programme pour la journée de demain : confectionner un joli dessin pour Capucine, ce qui semble sonner la fin de notre discussion. Je peux éteindre la lumière, et le laisser rêver de lutins, elfes et autres êtres fabuleux.
Fabienne
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Les enfants j’ai une curieuse histoire à vous raconter. Installez-vous bien sous ce sapin, posez les mains sur vos genoux et écoutez.
Il y avait une fois, il y a très longtemps, un arlequin vêtu de lin. Il se promenait tous les matins avec son petit poussin. Le jour de la Saint-Valentin, dans la forêt de pins il rencontra un drôle de lapin. Il était brun, il faisait du patin, il n’était pas vilain, il avait une veste au col marin et jouait avec un pantin. Il lui demanda fort poliment :
« Que fais-tu là mon beau lapin avec tes patins et ton pantin ?
Le lapin répond fort galamment :
« Le magicien qui vit là-bas au lointain m’a dit que mon cher pantin deviendrait un vrai bambin si je le promenais à toute vitesse. Alors j’ai mis mes patins. Mais ça ne marche pas !!! J’ai essayé en vain, je suis chagrin !!! »
« Qu’à cela ne tienne, brave petit lapin, voici un peu de poudre de perlimpinpin, abracadabra !
Tiens ! ton pantin est devenu bambin !!! »
Le lapin est fou de joie !!
Arlequin est un malin,
Il se prend pour Valentin
ou simplement pour l’enchanteur Merlin.
Chris
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Le train entre dans la gare de Verdun. Je descends en me disant : quel vilain temps, le ciel est rempli de nuages et je crains bien qu’il ne tombe un grain. Chacun va devoir se mettre à l’abri. Ah comme j’aimerais être sur la plage de Plougonvelin, pour pouvoir prendre un bon bain ou marcher dans le sable avec Coquin, mon petit chien. Mais les vacances sont encore loin ! Alors… rentrons vite à la maison.
Au fait, il ne faut pas que j’oublie d’acheter du pain, comme Romain me l’a rappelé ce matin. J’ai aussi besoin de teinture châtain pour éclaircir mes cheveux bruns et de gants pour ne pas me salir les mains. Et enfin je dois récupérer ma robe de satin carmin pour me rendre à la fête de Colin.
Tiens! une affiche pour le spectacle de magie de demain. Sur le dessin, il ne manque rien : le magicien, le chapeau, le lapin qui en sort, et la légende alléchante qui annonce :
« Aujourd’hui c’est la saint Valentin
Je mélange romarin, thym et poudre de perlimpinpin
Je transforme mon poussin en lapin »
C’est en fin de journée. Si nous y allions, entre copains, ce serait divin !
Gill
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Un beau matin, j’ai pris le train pour Saint Martin
Il traversa le Loing et partit bien trop loin
Ah! C'était malin ! Il avait perdu ses freins.....
Nous traversâmes nombre de patelins. Ils étaient tous peuplés de petits lutins. Les uns portaient des casquettes, d’autres des galurins, certains très hargneux, d’autres plutôt câlins. Ils chantaient tous le même refrain et entamaient d'un air coquin :"Ah! le petit vin blanc..."Dans le compartiment, nous commencions à avoir faim .Heureusement mon voisin, habitué aux pannes de train, avait amené un de ces gros pains au levain qui se mangent sans faim. Et ça nous fit le plus grand bien. Mais la machine s'essouffla ; d'un train d'enfer elle passa au train train puis le train s’arrêta. Le voyage en train arrivait à sa fin .Partis vingt, nous arrivâmes cinq, quinze avaient dû sauter en chemin. Nous descendîmes chargés de notre saint frusquin et partîmes à pied sur les chemins de terre, maudissant à jamais tous les chemins de fer.
Jean-Pierre
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