Printemps des poètes 2012
nous nous associons au Printemps des poètes qui aura lieu au mois de mars
en proposant cette consigne
écrire un poème en vers ou en prose sur le thème
" ENFANCES "
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Enfant débordant de joie
Tu apparais et c'est l'émoi
C'est l'instant de bonheur
Que tu amènes avec toi, la légèreté, l'envie
De chasser hors d'ici l'ennui.
Ta gaieté me désengourdit
Le corps, l'esprit, je reprends vie.
Tu es le rameau nouveau
La sève qui s'est nourrie
De mon sang ma chair
Mon amour pour toi offert
Nuits d’insomnies, pleurs, cris,
Te voir pousser des ailes
Le jour où tu prendras ton envolée
Sortant du nid, alors aguerri
Par une force nouvelle
Tu sauras dans la mêlée
Te lancer, pour un beau défi
Le défi qu'est la vie.
Rina
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Enfance, vacances…Défenses !
Non !! Touche pas !! Dis bonjour à la dame !!
Enfance, vacances…Croyances !
Le Père Noël, la douceur des femmes…
Enfance, vacances…Souffrances !
Vilain gamin, Maman t’aime plus !
Enfance, vacances… Méfiances !
Ne rien dire aux parents, motus et bouche cousue…
Enfance, vacances…Errances !
Le monde de la nuit, ses monstres et ses lutins…
Enfance, vacances…Prudence !!
Premiers baisers volés. Osera-t-on demain ?
Puis s’efface l’enfance
Enfin on devient grand
Mais rien ne change vraiment.
El Pé
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Je suis vraiment surpris
Devant ce monde étrange
Qui m’oblige à grandir.
« Apprends et puis engrange »
Me dit-on tout le jour !
A toute observation
Je préfère l’amour.
Enfances : j’y nage.
Je suis fait pour aimer
Pas pour cet engrenage
Tissé par des adultes
Ignorants du jeune âge.
Le monde des enfants
N’est pas fait pour les sages,
N’est pas fait de « jamais »,
N’est pas fait de « toujours ».
Les enfants c’est la vie.
Pas celle des brimades
Ni celle des faubourgs
Où parents sans le sous
Plongent leur désarroi
Dans l’alcool. Dérobades,
Tendresse trop cachée
Pour transmettre une fois
Une marque d’amour.
Mouty
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J’ai commencé ma vie
Là, en toi,
Protégé d’une bulle
Autour de moi.
J’ai ouvert les yeux, puis j’ai dormi
De plaisir j’ai souri
Tout doucement j’ai grandi.
En sursaut réveillé,
De mon abri
expulsé,
J’ai poussé un cri.
Je t’ai cherchée, appelée,
Mais je n’avais pas les mots
Qu’il fallait.
Ce monde inconnu m’effrayait et
Privé de mon nid, je m’affolais.
Puis j’ai senti tes mains,
J’ai reconnu ta douceur et rassuré,
Je me suis apaisé.
Appuyé contre ton sein,
De nouveau j’ai senti que nous ne faisions qu’un,
Souriant alors comme un chérubin,
J’ai glissé dans un sommeil serein.
Gill